Film qui critique le rêve américain?
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Vodkaster Listes de films Le rêve américain /block/list/vk_list_items?id=1305451&from_url=/listes-de-films/le-reve-americain/1305451&items_offset=0&items_limit=50&items_order=priority&items_filter=&items_search= 1 Synopsis : Charlot est ouvrier dans une gigantesque usine. Il resserre quotidiennement des boulons. Mais les machines, le travail à la chaîne le rendent malade, il abandonne son poste, recueille une orpheline et vit d’expédients. Le vagabond et la jeune fille vont s’allier pour affronter ensemble les difficultés de la vie… Ajouter à la liste 2 Synopsis : Deux motards traversent les Etats-Unis pour en découvrir les charmes cachés…
Les côtés pile et face de l’Amérique. Ajouter à la liste 3 Synopsis : L’histoire vraie de Jordan Belfort, un courtier en bourse qui passa vingt mois en prison pour avoir refusé de participer à une gigantesque arnaque, dévoilant la corruption et l’implication de la pègre qui sévit à Wall Street et au-delà des Etats-Unis.
Quelle place pour les minorités, les faibles, les perdants ?Dans « The Other Side« , le cinéaste italien Roberto Minervini nous plonge dans une autre Amérique des « losers », un autre envers du rêve américain. Ce film aussi puissant que dérangeant suit d’abord Mark et Lisa, un couple de toxicomanes partagés entre misère et passion dans un milieu de violence.
Puis nous voilà au sein de milices armées au Texas voulant déclencher une nouvelle guerre civile en opposant le Sud au gouvernement Obama. Quelle place laisser à la colère et à la haine ?C’est justement ce trouble qu’explore Jean-Gabriel Périot dans « The Devil ». En à peine 7 minutes, son montage d’archives des années soixante sur la lutte des Black Panthers, nous questionne sur la légitimité de la violence.
En réponse à celle qu’ils subissent de l’État et de la société, les Afro-américains peuvent-ils faire usages de la force ? Il nous fait ainsi éprouver et remonter aux racines des bavures policières, émeutes raciales et luttes qui agitent encore les États-Unis aujourd’hui.C’est enfin du côté des survivants, de ceux qui sont déjà entrés dans une ère post-apocalypse que nous fait basculer Nicolas Steiner.
Mais en plus, la critique montre aussi que si ce rêve américain est atteint, on atteint justement pas le bonheur, mais une position certes confortable, mais vide de sens. Voilà en quoi consiste cette faillite du rêve américain. Enfin, cette faillite en est une, car le rêve américain est montré comme une position fragile. Pas mal de films montrent la chute du rêve américaine. La réussite n’est pas stable, elle est fragile.
On peut tout perdre pour un rien (par sa faute ou non), et en plus entraîner des innocents dans sa chute. Bref, cette liste va détailler plusieurs films que j’ai vu qui traite de cette thématique, centrale dans la culture américaine (le rêve américain est un mythe fondateur de cette nation). D’ailleurs, le rayonnement culturel de ce pays est tel, que ce mythe s’est propagé dans d’autres pays. C’est pourquoi je poste également des films non-américains ici.
Chaque film aura une explication en quoi il dénonce ce mythe, mais ce sera souvent un spoiler: vous voilà prévénus!
Un immigré récent qui croit dur comme fer à son intégration dans le rêve américain et choisit d’”imiter” des modèles qu’il considère comme représentatifs. Quitte à aller au combat contre un élément central de la culture populaire US : le football. Ce personnage, qui rappelle l’anti-héros interprété par Tom Hanks dans Le Pont des espions, était prometteur. Mais la réalisation de Peter Landesman cède très rapidement aux sirènes du film à thèse pompeux et au mélodrame sirupeux.
Seul contre tous sent bon l’opportunisme, en ciblant la clientèle religieuse (le film frôle le manifeste chrétien) et en allant chercher de la performance à Oscars. Un manque de finesse d’autant plus regrettable que le projet aurait pu donner un excellent film avec la vision d’un metteur en scène inspiré.
Gilles Hérail Seul contre tous, un drame américain de Peter Landesman avec Will Smith, Alec Baldwin et Albert Brooks, durée 2h03, sortie le 09/03/2016 Visuels : © affiche et bande-annonce officielles du film
Ce road movie, qui l’éloigne de sa brumeuse Angleterre, se révèle son oeuvre la plus accessible et la plus collée aux humeurs juvéniles contemporaines, dans le sillage du Kids de Larry Clark, avec tout juste quelques années de plus au compteur de l’âge. Le rêve américain, auquel il ne reste, il est vrai, guère de plumes, en prend pour son rhume dans cette traversée du pays par de très jeunes adultes embrigadés dans la vente itinérante de magazines.
Dans cette Amérique profonde, dont la cinéaste européenne aime montrer les charmes un peu clichés : vieux bars country, cowboys d’aujourd’hui, richards et ouvriers du pétrole, l’autobus de jeunes offre un autre visage, moderne, désemparé, privé de repères, en quête pourtant de l’inaccessible étoile du mythe de la réussite, de la libérté, qui se dégonfle sous leurs doigts.
Au premier plan, une nouvelle venue crevant l’écran : Sasha Lane, touchante et vibrante dans la peau de Star, jeune mulâtre texane prise au piège d’une famille inadaptée qui la vampirise.