Films qui représente le rêve américain?
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Les 25 films ayant pour thématique : rêve américain
(The Great Gatsby)
Drame Année de production : 2013 Printemps 1922. L’époque est propice au relâchement des m?urs, à l’essor du jazz et à l’enrichissement des contrebandiers d’alcool? Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s’installer à New York.
Quelle place pour les minorités, les faibles, les perdants ?Dans « The Other Side« , le cinéaste italien Roberto Minervini nous plonge dans une autre Amérique des « losers », un autre envers du rêve américain. Ce film aussi puissant que dérangeant suit d’abord Mark et Lisa, un couple de toxicomanes partagés entre misère et passion dans un milieu de violence.
Puis nous voilà au sein de milices armées au Texas voulant déclencher une nouvelle guerre civile en opposant le Sud au gouvernement Obama. Quelle place laisser à la colère et à la haine ?C’est justement ce trouble qu’explore Jean-Gabriel Périot dans « The Devil ». En à peine 7 minutes, son montage d’archives des années soixante sur la lutte des Black Panthers, nous questionne sur la légitimité de la violence.
En réponse à celle qu’ils subissent de l’État et de la société, les Afro-américains peuvent-ils faire usages de la force ? Il nous fait ainsi éprouver et remonter aux racines des bavures policières, émeutes raciales et luttes qui agitent encore les États-Unis aujourd’hui.C’est enfin du côté des survivants, de ceux qui sont déjà entrés dans une ère post-apocalypse que nous fait basculer Nicolas Steiner.
Au tournant du XXe siècle, Lucky Luciano, William O’Dwyer, Pola Negri, George Voskovec ou Sam Goldwyn ont traversé l’Atlantique fuyant l’Europe, une existence misérable, persécutée ou incertaine pour les larges avenues de New York, les lucratifs tripots de Brooklyn ou les feux d’Hollywood.
Comme 12 millions d’immigrants, ils ont débarqué sur Ellis Island, avant-poste des services américains de l’immigration dans la Baie de New York, et dernière étape avant de fouler le sol américain.Durant ces heures décisives, où le destin des immigrants ne leur appartient pas, où les inspecteurs des services de l’immigration déterminent qui peut entrer sur le territoire américain et qui doit être refoulé, s’invente le melting pot américain, alimenté par les soubresauts du Vieux Continent.En tirant les fils de quelques destinées exemplaires, qui font échos aux voix demeurées anonymes et depuis longtemps oubliées des autres immigrants, tramées de l’histoire du lieu même, ce documentaire fait dialoguer les drames européens de la première moitié du XXe siècle, avec une Amérique ambivalente, accueillant par vagues successives une immigration qui va renouveler et incarner le « rêve américain ».
Dans Hollywood, la série, l’idée qu’il est possible d’être homosexuel en plein jour arrive bien avant la vraie vie. La série est un manifeste pour l’esprit de groupe et la liberté. Noir, juif, gays, chinois, femme… aucun ne peut s’afficher sur le grand écran ou alors seulement en étant cantonné dans des rôles stéréotypés. Le mantra du film est que l’american dream peut aussi tomber du bon côté.
Le cinéma peut “changer le monde”… Surtout s’il est question que le rôle principal revienne pour la première fois de l’histoire à une actrice noire, n’en déplaise aux militants du KKK. Alors, même si on l’avoue, on sait que tout finira bien ici, la série est tellement soignée que l’on pardonne toutes les facilités !
Décors superbes (magnifique idée de devoir reconstruire le H du célèbre panneau, alors même que tout se passe à L.A), robes et costumes à se damner, bande son d’époque et surtout, jeu délicieux des acteurs, sans exception.
Pour l’Américain moyen, « l’homme au complet de flanelle grise », plus préoccupé des mauvaises herbes qui envahissent sa pelouse que de sonder la mentalité collective, Galbraith et ses semblables sont à ranger dans le clan des « intellectuels de la côte est ». Ceux-là mêmes dont le sénateur McCarthy dénonce chaque jour les opinions progressistes et les sentiments anti-américains.
Ceux qui font, consciemment ou non, le jeu de la propagande communiste en critiquant le mode de vie américain. Barbara Stanwyck et Frederic March dans Executive Suite (La Tour des ambitieux, 1954) de Robert Wise Les milieux politiques et les médias entretiennent bien sûr complaisamment, aidés en cela par les publicitaires, le culte du standing et de la promotion sociale, qui contribue puissamment à l’expansion économique et à l’essor industriel des années 50.
[La grande histoire illustrée du 7ème art – Editions Atlas – 1982] Jack Palance et Ida Lupino dans The Big Knife (Le Grand couteau, 1955) de Robert Aldrich, d’après la pièce, du même nom, de Clifford Odets.
De l’arrivisme au cynisme Miroir grossissant du rêve américain, Hollywood en révèle aussi les pièges et les ambiguïtés, jetant une lumière crue sur l’envers du décor : l’arrivisme cynique, l’égoïsme féroce et sans scrupule et l’hypocrisie foncière d’une société uniquement préoccupée par sa façade. Une société sur laquelle plane aussi le péril nucléaire et l’ombre menaçante de la guerre froide.