Giacometti femme couchée qui rêve?
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Elle est équivoque, renvoyant chacun et chacune à son inconscient : quid de la Femme couchée qui rêve (1929) ; est-elle vraiment seule dans son fantasme ? Ces tiges n’évoquent-elles pas une pénétration, voire un acte de triolisme ?Dans sa cage, la Boule suspendue (1930 – 1931) marque l’histoire du courant surréaliste en tant que premier objet à fonctionnement symbolique : la boule se balance à un fil.
Son fondement concave n’a plus qu’à épouser l’arête du croissant phallique dans des frottements suggestifs. Mais le fil trop court freine la rencontre, illustrant la frustration perpétuelle qu’est l’acte d’amour…Giacometti décrit ses objets comme « mobiles et muets ». Désagréables, ils suggèrent une violence inacceptable.
Pourtant, ils sont inoffensifs car dysfonctionnels : la pointe vive du Vide-poche (vers 1930–1931) ne peut s’emboîter dans son support, comme dans la Pointe à l’œil (Relations désagrégeantes) (vers 1931 – 1932), le pic menaçant n’est pas exactement aligné à l’orbite du visage.
Image of Inclinable Femme qui rêve, 1929 (bronze) by Giacometti, Alberto (1901-66) {« event »: »pageview », »page_type1″: »catalog », »page_type2″: »image_page », »language »: »fr », »user_logged »: »false », »user_type »: »ecommerce », »nl_subscriber »: »false »} {« event »: »ecommerce_event », »event_name »: »view_item », »event_category »: »browse_catalog », »ecommerce »:{« items »:[{« item_id »: »AAG477931″, »item_brand »: »other », »item_category »: »object », »item_category2″: »in_copyright », »item_category3″: »standard », »item_category4″: »giacometti_alberto_1901_66″, »item_category5″: »not_balown », »item_list_name »: »search_results », »item_name »: »reclining_woman_who_dreams_1929_bronze », »item_variant »: »undefined »}]}} Chercher dans les archives Bridgeman en téléchargeant une image – faîtes glisser une image ici et cliquer sur rechercher ci-dessous. Choisissez un fichier Veuillez noter que seuls les fichiers en basse définition doivent être téléchargés. Les résultats contiennent uniquement des correspondances exactes.Les images avec du texte peut ne pas donner de résultats exacts.Les détails provenant d’une image plus large chercheront les détails correspondants.
Dans une autre salle, c’est la peinture La vache spectrale (1928) qui fait écho à La femme couchée qui rêve (1929), également prêtée par le musée madrilène.
Salvador Dalí La Mémoire de la femme enfant, 1929, huile et collage sur toile, 140 x 81 cm, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid © Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2022 / Adagp, Paris, 2022 Dans ce musée à taille humaine, vous retrouverez également au rez-de-chaussée une reconstitution à l’identique de l’atelier de Giacometti tel qu’il l’a laissé à sa mort.
Photographic Archives Fondation Giacometti INFORMATIONS PRATIQUES Affiche de l’exposition Alberto Giacometti – Salvador Dalí Jardins de rêves TITRE : Alberto Giacometti / Salvador Dalí.
Le couple fut exposé au Salon de l’Escalier, à Paris, en 1928. Femme cuillère Sculpture de 1927, en plâtre, 146,5 cm x 51,6 cm x 21,5 cm, Fondation Giacometti, Paris Figure féminine en vue frontale schématisée, inspirée de l’art africain (les cuillères de cérémonie dan, de Côte d’Ivoire) et de l’univers métaphysique dans lequel baignait Giacometti. L’oeuvre est typique de son art de la synthèse.
Exposée pour la première fois au Salon des Tuileries, à Paris, en 1927, elle avait été placée à côté de la sculpture Oiseau dans l’espace, de Constantin Brancusi. Femme couchée qui rêve Sculpture créée en 1929, en bronze, 23,7 cm x 42,6 cm x 23,6 cm, Fondation Giacometti, Paris. Cette oeuvre de jeunesse de Giacometti est un hommage senti à Jacques Lipchitz, pour lequel il avait un grand respect.
Elle évoque structurellement l’oeuvre Nu couché avec guitare du sculpteur cubiste français, réalisée l’année précédente. Avec ses deux surfaces ondulantes, Femme couchée qui rêve révèle le côté humoristique de l’artiste suisse, car elle a été plutôt commentée comme figurant l’acte d’amour de deux personnages couchés l’un sur l’autre. Objet désagréable Bronze de 1931, 15,1 cm x 47,9 cm x 11,8 cm.
Dans les années 1930 naissent des mains de Picasso, de Giacometti et de González toute une série de sculptures abstraites violemment chargées d’érotisme, mais qui en rejettent l’iconographie traditionnelle pour atteindre, à la lumière du surréalisme, la représentation du fonctionnement même du désir.
Les sculptures phalliques réalisées à Boisgeloup par Picasso en 1931, d’une part, et Homme et Femme (1928-1929), Boule suspendue (1930-1931) ou Femme couchée qui rêve (1928) de Giacometti, d’autre part, sont des formes objectivées du désir sexuel. Le double titre de Le Rêve, Le Baiser (cat. rais.
2, n o 154), suggéré par Roberta González, qui affirmait que l’artiste avait voulu en faire non seulement une représentation du baiser mais aussi celle du souvenir rêvé qu’en conservait la femme (Whithers, 1978, op. cit. , p. 56), confère à l’œuvre une dimension fantasmatique de vision onirique, propre au surréalisme. En octobre-décembre 1934, González participe, avec Giacometti, Arp, Ernst et Miró, à l’exposition « Was ist Surrealismus ?