Pourquoi je ne rêve pas la nuit?
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Le sommeil sans rêves se produit dans des cas extrêmes. L’incidence d’accidents ou de traumatismes L’absence de rêves peut survenir, par exemple, à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Les lésions dans l’aire occipitale du cerveau constituent des facteurs de perturbation des rêves. Il en est de même à la suite d’un accident ou d’un traumatisme. Le cerveau peut même refouler l’événement traumatique, en signe de protection.
Le rôle de la mémoire dans les nuits sans rêves Le phénomène d’absence d’activité onirique a longtemps été associé à un problème de mémoire. Or, Isabelle Arnulf, chercheuse de l’INSERM, a étudié des comportements de patients atteints de la maladie de Parkinson ne souffrant d’aucun trouble de la mémoire.
Le défaut de souvenirs nocturnes dépend des cycles et de la qualité du sommeil. Des cycles de sommeil qui influent sur l’oubli des rêves Pour se souvenir de ses rêves, tout dépend des cycles du sommeil. Le Docteur Pierre Geoffroy, médecin du sommeil à l’APHP, précise que les différentes phases de sommeil jouent dans le souvenir d’un rêve.
Par La Rédaction Publié le 07/04/2015 à 10:29, Mis à jour le 14/09/2022 à 17:10 Voici pourquoi au réveil vous ne nous souvenez de rien. Photo iStock «Tu as rêvé de quoi cette nuit ?» Mystère. Il vous semble que vous ne rêvez pas, ou que vous ne vous en souvenez jamais. Voici pourquoi. Tout le monde rêve et certains font même régulièrement le même songe.
D’autres en revanche assurent ne jamais s’évader ou en tout cas ne pas s’en souvenir. Le phénomène est-il possible ? Ne pas rêver : un phénomène rare La signification des rêves est un vaste domaine. L’absence de songe est aussi très mystérieuse. Cela est très rare et ne concerne que des cas bien précis.
Par exemple, suite à un AVC, on observe parfois que des lésions au cerveau empêchent de produire des rêves. C’est le syndrome de Charcot-Willebrand, qui provoque la perte de l’acuité visuelle et l’absence de rêves, malgré un sommeilnormal avec des cycles réguliers.
« Il y a une grande différence entre ne pas rêver et ne pas être capable de s’en souvenir » explique Kelly Baron, psychologue clinicienne. Nicola Dall’Asen aurait donc un cycle de sommeil perturbé qui ne lui permettrait pas d’arriver au dernier stade clé. Pourtant, la journaliste dort plus de sept heures par nuit, sans insomnies. Pour Rafael Pelayo, la jeune femme ne se réveille pas à temps.
« Réveillez-vous plus tôt. L’achat d’un tracker de sommeil peut vous aider à déterminer l’heure idéale pour se réveiller à la fin de la période de sommeil paradoxal » explique-t-il. Il ne reste plus qu’à décider s’il est vraiment nécessaire d’avancer son alarme de quelques heures… Est-ce dangereux pour ma santé ?
Ne pas réussir à ouvrir les yeux au bon moment, pour se souvenir de l’un de ses songes, aurait-il une répercussion sur la santé s’inquiète Nicola Dall’Asen. Rafael Pelayo est catégorique : ne pas avoir la sensation de rêver n’est pas un signe de maladie.
Chez ces populations, les rêves ne sont pas gravés dans la mémoire durant la nuit. « La prochaine étape consiste à comparer l’activité cérébrale des « non rêveurs » à celle des « rêveurs » par imagerie cérébrale fonctionnelle. Cette étude pourrait aider à comprendre ce qui se passe dans le cerveau pendant le rêve et comment ce dernier est gravée dans la mémoire.
Une autre étude consisterait à savoir si les rêves sont bien gravés (encodés) mais pas rappelés : en donnant aux « non-rêveurs » des indices sur leur rêve grâce à des enregistrements vidéo (un mot, une situation), afin d’établir si cela les aide à se souvenir ». Finalement, nous sommes tous égaux face aux rêves.
La complexité résiderait dans la façon dont les rêves sont collectés et emmagasinés par leur cerveau, sans altérer la mémoire, conclut l’ICM.
Les rêves les plus simples sont faits lors des phases de sommeil lent et profond, les rêves plus complexes au cours du sommeil paradoxal. C’est le cas des cauchemars, dont on se souvient plus facilement car ce sont des rêves éveillants faits au cours du sommeil paradoxal, c’est à dire le dernier cycle du sommeil avant le réveil ».
En somme, on se souvient plus facilement des rêves fait juste avant l’éveil. Si vous rêvez davantage en phase de sommeil profond, vous ne vous souviendrez donc pas aussi facilement de vos songes. Pour les personnes qui souhaitent se souvenir de leurs rêves, sachez qu’il est possible de s’entraîner à la mémorisation des songes.
« On peut faire travailler le cerveau pour se souvenir de quelques partie de rêves », assure le médecin du sommeil. Comment ? Placez un carnet près de votre lit. Au réveil, marquez les bribes de rêves qui vous passent par la tête. Répétez cette expérience tous les soirs.
Huit d’entre eux disaient ne jamais se souvenir de leurs rêves tandis que 17 autres étaient des rêveurs confirmés. Bien entendu, les chercheurs se sont assurés en amont que les non-rêveurs ne présentaient pas de différences d’ordre cognitif ou clinique par rapport aux rêveurs : aucun trouble de la mémoire ne fut repéré.
Après quoi les non-rêveurs furent invités à passer la nuit au laboratoire pour faire l’objet d’une polysomnographie, examen consistant à enregistrer leur sommeil. D’une part, les chercheurs ont pu observer que ces patients non-rêveurs passaient par des phases de sommeil standards, dont celles de sommeil paradoxal.
D’autre part, leurs comportements indiquaient qu’ils étaient bel et bien en train de rêver : certains étaient en train de combattre, d’autres se mettaient à papoter. Conclusion : tout le monde rêve ! Cette absence de souvenirs de rêves résulterait plutôt d’un problème d’encodage, sans que la mémoire ne soit altérée. B. Herlin et coll. “Evidence that non-dreamers do dream: a REM sleep behavior disorder model”.
Entre 2,7 et 6,1% des gens disent qu’ils ne rêvent jamais. En laboratoire, quand ils sont réveillés plusieurs fois par nuit, ce chiffre chute à 0,38%. Qui sont ces non-rêveurs ? « Il s’agit par exemple de patients qui ont subi des lésions cérébrales touchant les aires visuelles », observe Isabelle Arnulf, cheffe du service des pathologies du sommeil de l’hôpital de la Salpêtrière, à Paris.
Les autres rêvent même s’ils n’en ont pas conscience au réveil. En sommeil lent, une personne sur deux ne parvient pas à mémoriser les songes. « Pour se souvenir de ses rêves, le matin, il faut se concentrer sur les images puis les noter tout de suite », conseille Antonio Zadra, professeur de psychologie à l’université de Montréal.
« Si vous y prêtez attention, en 2 semaines, vous en mémoriserez davantage », ajoute Isabelle Arnulf.Ça peut aussi vous intéresser :Qu’est-ce qui différencie un rêve d’un cauchemar ?Les animaux rêvent-ils ?Comment les anciens décryptaient les rêves ? Ne loupez aucun article en vous abonnant à Ça m’intéresse sur Google News