Quel est le rêve de martin luther king?
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» Discours de Martin Luther King L’année suivant son célèbre discours, Martin Luther King reçoit le prix Nobel de la paix. A travers lui, le combat pour l’égalité raciale est désormais porté sur le devant de la scène internationale. En juillet 1964, le président Lyndon Johnson signe une loi rendant illégale toute forme de discrimination.
Martin Luther King est devenu un héros pour certain, un homme à abattre pour d’autres.
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Ce lundi 17 janvier marquera, comme chaque année, la Journée de Martin Luther King (MLK). Ce troisième lundi de janvier est la date qui a été déclarée jour férié fédéral aux États-Unis, pour commémorer chaque année l’anniversaire du militant emblématique des droits civiques.
À l’heure de célébrer sa vie et de pleurer son assassinat en 1968, toutefois, il est important de rappeler que le combat pour un salaire et un travail décents forment une partie importante de son legs et de son engagement plus large en faveur des droits humains.
Lorsqu’il a prononcé son célèbre discours « I Have a Dream » à l’occasion de la Marche sur Washington pour l’emploi et la liberté, en 1963, Martin Luther King aspirait à un monde où les gens seraient véritablement à mêmes de connaître la justice raciale, économique et sociale.
Ainsi, dans une allocution prononcée lors de la conférence nationale de la centrale syndicale états-unienne AFL-CIO en 1961, il a insisté sur la nécessité de rallier tous les travailleurs en faveur de « salaires décents, de conditions de travail équitables, de logements dignes, de protections pour la sécurité, la santé et le bien-être des personnes âgées, de conditions permettant aux familles de s’épanouir, d’avoir accès à une éducation pour leurs enfants, et d’aspirer au respect au sein de la communauté ».
Mais en quoi l’ « évangile social » de MLK est-il pertinent au regard de l’agenda actuel des entreprises et des droits humains ?
« Durant les douze derniers mois de sa vie, King est complètement épuisé, totalement pessimiste sur l’avenir et complètement déprimé », raconte David Garrow. « Il répète plus d’une douzaine de fois, durant les deux dernières années de sa vie le rêve que j’ai fait à Washington en 1963, s’est transformé en cauchemar.
Jason Sokol, un professeur d’histoire de l’université du New Hampshire, reconnaît que des progrès ont été faits mais souligne que les inégalités subsistent, « en particulier quand on se penche sur la pauvreté des Noirs, le taux d’incarcération des Noirs et les problèmes de violences policières ». Un rêve d’autant plus inachevé, rappelle Henry Louis Taylor, que MLK voyait au-delà des seuls droits civiques et pensait droits de l’homme.
« Le rêve de King embrassait un autre monde possible basé sur la justice économique, sociale, politique et raciale », explique-t-il. De ce point de vue, « on s’aperçoit que nous n’avons pas fait beaucoup de progrès ces 50 dernières années dans la réalisation de ce rêve », juge le professeur Taylor.
Un demi siècle après sa mort, que reste-t-il de l’héritage de Martin Luther King? « Je fais un rêve » Martin Luther King avait en effet un grand rêve : le rêve de voir les noirs et les blancs vivre pacifiquement et à égalité de droits. Avec ce rêve, il est entré dans l’histoire.
Plus de 250.000 personnes, y compris des blancs, ont suivi son discours à la « Marche sur Washington » pour le travail et la liberté, le 23 août 1963. Son but: renforcer les droits des noirs, les sensibiliser à leurs problèmes de la vie quotidienne, en pleine période de ségrégation raciale aux Etats-Unis.
Né le 15 janvier 1929 à Atlanta en Géorgie, fils de pasteur, Martin Luther King fait lui-même très tôt l’expérience du racisme. Excellent à l’école comme en théologie, il devient pasteur à seulement 17 ans. Martin Luther King est très actif quand Rosa Parks refuse de céder sa place dans un bus à un homme blanc. C’est en 1955, à Montgomery, en Alabama.
Face à la marée humaine mobilisée pour l’investiture présidentielle où de nombreuses vedettes sont présentes, Matt Jacobson se souvient d’une autre manifestation qui a lieu à Washington 46 ans plus tôt, lors du discours historique de Martin Luther King, « I have a dream ». “Le rêve s’est réalisé”, déclare Jacobson. Cet homme de 75 ans vit à Washington, mais est né et a grandi en Caroline du Nord.
Il se souvient de son enfance dans un Sud ségrégationniste, où les lois électorales étaient ouvertement discriminantes contre les électeurs africains-américains. Aujourd’hui, il s’émerveille du choix fait par son pays. « Ceci, déclare-t-il en désignant la foule, c’est le rêve du révérend Martin Luther King. »Les Etats-Unis commémorent le Martin Luther King Day, chaque lundi qui suit le 15 janvier, date de l’anniversaire du révérend.
Et cette année, ce jour tombe la veille de l’investiture de Barack Obama, le premier président noir des Etats-Unis.
Martin Luther King Jr. lors de la Marche sur Washington en 1963. (Rowland Scherman / National Archives and Records Administration) Par Eric Foner Il y a soixante ans aujourd’hui, le révérend Martin Luther King Jr. prononçait le discours peut-être le plus célèbre de l’histoire moderne des Etats-Unis. La date était le 28 août 1963; l’occasion, la marche sur Washington pour l’emploi et la liberté; le lieu, le Lincoln Memorial.
Nous nous souvenons de ce discours en grande partie pour ses métaphores mémorables – «les tourbillons de la révolte», «la drogue tranquillisante du gradualisme» – et l’urgence du «rêve» de King d’une Amérique future qui aurait dépassé la tyrannie de la race.
Il est facile d’oublier à quel point le discours «I Have a Dream» de King était américain. Il s’est enveloppé lui-même, ainsi que le mouvement qu’il était venu incarner, dans le manteau des valeurs américaines fondamentales perceptibles dans les documents les plus estimés de l’expérience nationale.