Quels sont les rêves des jeunes d aujourd hui?
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Comment se porte la jeunesse du monde ? Quelles sont ses valeurs, ses aspirations, ses peurs, ses identités ? Voit-on les choses de la même façon selon que l’on habite à Pékin ou Rabat ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles ont tenté de répondre les chercheurs de la Fondation pour l’innovation politique, un groupe de réflexion de tendance libérale dirigé par le politologue Dominique Reynié.
Pour ce faire, l’institut TNS Opinion a interrogé 32 700 jeunes de 16 à 29 ans, originaires de vingt-cinq pays. Une sélection qui se veut représentative mais qui laisse de côté certaines parties du globe : en Afrique ne figurent que le Maroc et l’Afrique du Sud, en Amérique du Sud, le Brésil, et au Moyen-Orient, Israël.
De même, les auteurs reconnaissent que l’enquête, réalisée par questionnaire électronique, favorise des catégories de population plus aisées et plus au contact de la globalisation. Si certaines des conclusions apparaissent comme attendues – le pessimisme légendaire des jeunes Français –, d’autres sont plus surprenantes, comme celles montrant que les jeunes Chinois sont les plus préoccupés par la pollution.
Dans le monde, seule la jeunesse israélienne (83 %) parvient au niveau de satisfaction de la jeunesse française. De même, les Français sont massivement satisfaits de leur temps libre (73 %), de leurs amis (79 %), de leur santé (83 %) ou de leur famille (85 %).
De fait, ces jeunes ont pris de plein fouet la dévalorisation des diplômes, la mondialisation, la précarité, la crise des retraites. Le sociologue Gérard Mermet parle de «génération zapping», de « génération de transition» «Transition entre deux appartenances géographiques : nés Français, ils vivront leur vie d’adulte en tant qu’Européens, peut-être même (vers la fin…) comme citoyens du monde.
Un sondage OpinionWay le démontre : ils ont de Mai 68 une vision floue. Ce fut pour eux «une révolte étudiante» (46%), une «révolution» (26%), «un changement de société» (16%), «une grande grève» (12%), «la libération sexuelle» (7%), un rêve» (1%). Des slogans de l’époque, ils classent en tête «Faites l’amour, pas la guerre» (86%).
«Il est interdit d’interdire» séduit 50% d’entre eux et «Consommez plus, vous vivrez moins» 42%. l Liberté… Leurs valeurs ? Valeur individualiste par essence, la «liberté» arrive en tête de leurs choix (97%), suivie de «l’épanouissement personnel» (94%), de la «tolérance» (93%), de la «solidarité» (89%°). Viennent ensuite le «travail» (87%), la «responsabilité» (86%), la «réussite sociale» (78%). Les «valeurs religieuses» arrivent en bas du classement (27%).
Je rêve que les gens se rendent à nouveau compte à quel point l’Europe est importante.Aujourd’hui, c’est compliqué de rêver à long terme, on ne sait pas trop de quoi demain sera fait. Dans les années à venir, j’aimerais faire un master, trouver un emploi qui me plaît et fonder une famille aussi, ce serait une belle idée.
« »Je rêve d’un monde sans capitalisme »Elisa, étudiante en climatologie, 24 ans, Italie »Pour moi, le système économique engendre les problèmes environnementaux. Je rêve d’un monde sans capitalisme. On ne serait pas uniquement là pour consommer, produire et travailler. Les gens vivraient en harmonie avec l’environnement.
Il faudrait créer des lois européennes pour montrer la marche à suivre.Personnellement, je rêve de faire un doctorat et de la recherche. J’aimerais également pouvoir mettre en pratique mes idées et participer au changement.
En cette Journée internationale de la jeunesse, on laisse la parole à six jeunes à qui on a posé quatre questions lors d’un atelier de réflexion. Au CJE, on a la chance de les côtoyer jour après jour, de discuter avec eux et d’apprendre à les connaître, alors on a voulu te donner accès à leurs pensées et idées. Dans 50 ans, qu’aimerais-tu raconter sur la jeunesse d’aujourd’hui?
Sabryna : Aujourd’hui, on a la possibilité de choisir notre travail parce qu’il y a vraiment beaucoup d’emplois disponibles. On a aussi plusieurs choix vestimentaires (créativité, personnalité). On a l’accès rapide à n’importe quelle information et aussi la possibilité de parler ouvertement de plusieurs sujets.
Par contre, on est trop centré sur soi… Frédérique : Dans 50 ans, on se souviendra du côté marginal, impatient et « extrémiste » des jeunes, dans le sens où il y a beaucoup de revendications et des positions très rigides sur certains sujets.
MONTRÉAL — À quoi rêvent les jeunes ? Voilà la question que s’est posée l’Institut du Nouveau Monde 20 ans après le début du XXIe siècle. «La démarche a été imaginée pour révéler les espoirs de la population, révéler les aspirations qu’ont les jeunes pour leur avenir, explique la directrice générale de l’Institut du Nouveau monde, Julie Caron-Malenfant.
On a l’idée [que] pour construire l’avenir qu’on veut demain, il faut qu’on puisse avoir cette vision claire [dès] aujourd’hui pour se mettre au travail.» Et la réponse ? Selon le rapport officiel «Rêver pour créer», il n’est pas facile de répondre à la question.
Mais « j’ai peur d’un attentat en bas de chez moi, des meurtres contre les Juifs parce qu’on est juif ».Son voeu le plus immédiat est que la chanteuse américaine Beyonce, attendue en Israël pour un grand concert et pressée par les mouvements qui prônent le boycottage d’Israël, n’annule pas le show.
« Si on nous boycotte parce qu’on nous déteste et qu’elle annule le concert… ce sera ennuyeux », soupire Elad.Florencia, 15 ans, SantiagoPour Florencia, « ce qui importe, c’est de faire la fête! Vivre à 100 à l’heure, être dans la rue et fumer avec les autres adolescents ».
Les enfants ne seront plus des enfants, ils vont sauter cette étape ».
©Y’a plus de jeunesse !Génération zéro rêve : les jeunes d’aujourd’hui sont-ils trop raisonnables ?Et si la jeunesse actuelle n’était pas celle que l’on croit ? Contrairement à l’image fréquemment véhiculée, la jeunesse d’aujourd’hui rêve « en petit » mais reste énergique, sociable et curieuse. Première partie de notre série consacrée à la jeunesse (1/5).Egoïstes, paresseux, désengagés… Et si la jeunesse actuelle n’était pas celle que l’on croit ?
Contrairement à l’image fréquemment véhiculée, les « jeunes d’aujourd’hui » ne sont ni révoltés, ni rêveurs. Ils valorisent avant tout leur famille et leur épanouissement personnel, sans ignorer les réalités du monde qui les entoure. Ils sont énergiques, sociables et curieux. Voilà ce qui ressort d’un sondage réalisé à l’occasion de la Journée nationale de la jeunesse 2011.
579 jeunes y ont répondu, majoritairement âgés entre 14 et 20 ans (dont 60% de filles) issus de lycées et lycées pro d’Ile de France, de Dunkerque et en région PACA.Tout n’est pas rose « au pays des jeunes ». Chômage, violence, crise…