A toi qui rêve paroles jl murat?
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Murat l’a beaucoup répété : il s’est toujours senti déchiré, déterritorialisé, enraciné-déraciné : c’est ce sentiment d’un homme d’après-guerre pris entre sa langue ancienne et la pop culture anglosaxonne qui l’a amené, comme Manset et Christophe, fascinés par cette langue anglaise qu’ils ne savaient pas vraiment parler et encore moins écrire, à chercher dans le français une diction qui le ferait sonner comme une langue étrangère ici, comme une langue familière là-bas, au rock, à l’Amérique.
Ce mélange d’aspiration littéraire et de complexe d’infériorité du locuteur français vis-à-vis des sonorités de la langue américaine chantée, qui séduisait la jeunesse et les filles, on le retrouve chez les trois chanteurs : chacun a travaillé à jouer l’une contre l’autre, pour produire un chant en français qui ne serait pas imitation, encore moins assujettissement à la culture américaine dominante, mais une forme d’incantation toute personnelle à leur lieu natal, à une France devenue exotique à elle-même.
Schopenhauer des cœurs En mai 2020, pour la sortie de Baby Love, un bel article de Libération signé Charline Lecarpentier présentait Murat comme le « chef de file de la chanson française pessimiste ». À sa mort, plusieurs organes de presse ont repris la formule. « Pessimiste », l’adjectif sonne peut-être un peu trop définitif pour qualifier son lyrisme rusé, fuyant, plein d’impatience et toujours séducteur.
La mort ne rôde pas ici. Le texte est écrit par Farmer en fait.
Ils ont tué leur âme pour rendre leurs rêves vivants. Certains s′habillent avec des talismans ils ont pour chaque situation Un remède puissant. Il y en a qui surveille la position des étoiles, Le jour où elles disparaîtront toi tu fais quoi? Chacun semble avoir sa solution ici bas Moi j’espère dans le glorieux nom de YESHUA.
Moi je n′ai que toi ah ALPHA OMEGAH ah J’ai placé toute ma confiance en toi adonaï. Moi je n′ai que toi ah Lion de Juda ah Je ne connais que ton nom, que ton nom, moi je n’ai que toi. Ils s′appuient sur leur charme, leur cheveau. Sur les moyens qu’ils ont. Moi j’invoque le nom de L′éternel. Mon Dieux.
Moi je n′ai que toi ah ALPHA OMEGAH ah J’ai placé toute ma confiance en toi adonaï. Moi je n′ai que toi ah Lion de Juda ah Je ne connais que ton nom, que ton nom, moi je n’ai que toi. (…)
Loin très loin du monde Où rien ne meurt jamais J’ai fait ce long Ce doux voyage Nos âmes se confondent Aux neiges éternelles L’amour cachait Son vrai visage Oh viens ne sois plus sage Après tout qu’importe Je sais la menace Des amours mortes Gardons l’innocence Et l’insouciance De nos jeux d’antan Troublants N’aie pas de regrets Fais moi confiance et pense A tous les no way L’indifférence des sens N’aie pas de regrets Fais la promesse tu sais que L’hiver et l’automne n’ont pu s’aimer Debout la tête ivre Des rêves suspendus Je bois à nos amours infirmes Au vent que je devine Nos lèvres éperdues S’offrent des noces clandestines N’ouvre pas la porte Tu sais le piège De tous les remords De l’anathème Je me fous des saisons Viens je t’emmène Là où dorment ceux qui s’aiment Regrets (1991) Paroles : Mylène Farmer Musique : Laurent Boutonnat Editions : Requiem Publishing Extrait de l’album L’autre… (1991)
» Pour « La Nouvelle République » le 15 novembre 2011 MURAT déclare : « Je suis de caractère instable, contradictoire, je change souvent d’avis et c’est difficile à vivre pour les autres. Je suis imprévisible, et pourtant, j’aimerais être plus constant. Je suis chiant parce que je ne m’aime pas« . Sachez Monsieur MURAT que nous on vous aime !
« Le monde est un toboggan, on dévale à une vitesse folle et on ne sait pas où ça va finir ». (Cf : Le petit bulletin de Grenoble le 18 mars 2013 – propos recueillis par Stéphane DUCHENE). (Cf : L’Humanité – le 21 mars 2013 – Propos recueillis par Lionel DECOTIGNIES). « Aimer, mourir, avoir des enfants, être malade, bref la vie est grave.
Je récuse toute tristesse. Je suis dans la gravité ». (Cf : L’Humanité – le 21 mars 2013 – Propos recueillis par Lionel DECOTIGNIES). (Cf : « Le monde » le 28 MARS 2013). (Cf : « Les Inrocks » du 3 avril 2013 – Propos recueillis par Francis DORDOR). « Il faut échapper à l’enfermement dans les catégories qu’on veut toujours nous imposer.
Donc moi je suis un apprenti guitariste, un apprenti poète, un apprenti menuisier et un apprenti paysan. Je ne suis établi dans rien du tout. J’essaye de me garder en devenir.