Analyse le robot qui rêvait étude de texte?
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Bonjour à tous.tes.x ! Début du mois, j’ai commencé la lecture du recueil « Le robot qui rêvait » d’Isaac Asimov publié chez J’ai Lu au prix de 8 euros et j’avais décidé de couper en deux ma chronique, pour des raisons pratiques. Voici donc mon retour sur les 9 derniers textes (sur 19). Si vous souhaitez savoir ce que j’ai pensé des dix premiers, rendez-vous ici.
Les nouvelles : Est-ce que l’abeille se soucie ? : Cette nouvelle compte à peine quelques pages. On y rencontre Kane, qui travaille à la construction d’une fusée (ou d’un vaisseau) et qui s’y cache lors du décollage afin de partir dans l’espace. Pour quelle raison ? Difficile d’en dire davantage sans gâcher le twist donc je vais m’abstenir.
Artiste de lumière : Mrs Lardner est une dame plutôt riche connue pour ses sculptures de lumière, qu’elle créée sans autre raison que le plaisir de l’art. C’est aussi une personne qui aime les robots, elle les traite bien et les considère comme des êtres pensants.
A découvrir d’urgence, les nouvelles d’Asimov dans les recueils La Voie martienne, ou Nous les robots. Particulièrement conseillées : Le robot qui rêvait : découverte des trois lois de la robotique et d’un robot différent. Sally : l’histoire de voitures « intelligentes » L’artiste de lumière : un robot légèrement déprogrammé crée des sculptures de lumière.
Et si vous avez aimé les nouvelles, vous pouvez ensuite essayer les récits plus longs, notamment : L’Homme bicentenaire : un robot subit plusieurs opérations qui le rendent de plus en plus humain, physiquement et par ses pensées. Une belle réflexion sur ce qui définit l’Humain, écrite un demi-siècle avant notre époque de l’intelligence artificielle.
Vous pouvez aussi regarder l’adaptation cinématographique de Chris Colombus (1999) avec Robin Williams, assez fidèle à l’esprit du texte d’Asimov. Les Cavernes d’acier : roman policier de science-fiction. Un meurtre a été commis. A-t-il pu être perpétré par un robot ? Un jeune policier mène l’enquête accompagné d’un robot humanoïde que rien ne distingue d’un humain.
Elle ne pouvait plus se permettre d’erreurs, s’il n’était pas déjà trop tard pour se permettre quoi que ce fût. — Est-ce que vous allez démonter le robot ? Elle venait de s’apercevoir tout à coup, ce qui lui avait causé un choc, que la vieille savante avait un pistolet à électrons dans la poche de sa blouse.
Le Dr Calvin était venue armée, préparée à ce qui se passait justement. — Nous verrons, répondit-elle. Le robot se révélera peut-être trop précieux pour être démonté. — Mais comment peut-il rêver ? — Vous avez composé un schéma de cerveau positronique remarquablement semblable à un cerveau humain. Les cerveaux humains doivent rêver pour se réorganiser, pour se débarrasser, périodiquement, d’enchevêtrements et d’embrouillaminis.
— Il y a quand même des limites à votre folle témérité, je vois. J’en suis heureuse. J’en suis même soulagée. Et maintenant, voyons ensemble ce qu’il y a à découvrir. Puis elle prononça, sur un ton sec : — Elvex ! La tête du robot pivota souplement vers elle. — Oui, docteur Calvin ? — Comment sais-tu que tu as rêvé ?
— C’était la nuit et il faisait noir, docteur Calvin, répondit Elvex. Et il y a soudain de la lumière sans que je puisse trouver de cause à son apparition. Je vois des choses qui n’ont pas de rapport avec ce que je conçois de la réalité. J’entends des choses. Je réagis bizarrement.
Chacun d’eux se sent coupable d’avoir modifié ce que faisait le Multivac, et ils se révèlent mutuellement ce qu’ils ont fait. […] […] Isaac Asimov – Le robot qui rêvait La machine qui gagna la guerre L’auteur Isaac Asimov naquit près de Smolensk, en Russie le 2 janvier 1920. Ses parents émigrèrent aux Etats-Unis pour des raisons économiques en 1923. Il fut naturalisé Américain en 1928.
La grande majorité de ses œuvres appartiennent à la science-fiction, les principales sont : Le cycle de fondation, qui comprend : -Fondation -Fondation et Empire -Seconde Fondation -Fondation Foudroyée -Terre et Fondation Il a aussi consacré un grand nombre de ses nouvelles aux robots (c’est d’ailleurs le premier à avoir employé le mot « robotique »), ses recueils les plus connus sont : -Robots -Un défilé de robots -Le robot qui rêvait Ce sont ces recueils de nouvelles qui ont inspiré le film Robot.
[…] […] Le narrateur n’est un personnage de l’histoire que dans la nouvelle Sally.
S’en suit donc des discussions pour savoir en quoi il pense avoir rêvé. L’avis sera en “spoiler” afin de vous laisser la possibilité de réfléchir sur la fin de la nouvelle. Dévoiler le texte masqué Alors tout d’abord, je tiens à préciser que ce qui va suivre n’est qu’une réflexion personnelle sur la fin de la nouvelle avec Susan qui élimine le robot suite à l’explication de son rêve.
Pour le coup, cette nouvelle m’a fait réfléchir a pas mal de choses, l’auteur réussissant à me transporter à la place de Susan. J’ai ressenti la même peur qu’aurait l’implication d’un robot avec des pensées en violation avec les lois de la robotique. Au final, on a donc LVX-1 qui a fait un rêve dans lequel il gouverne les “autres robots”.
Or pour moi, la description qu’il donne de ces robots, comme étant fatigué et voûté par l’effort, ressemble plus à la description des Hommes. de ce fait, dès lors LVX-1 ne dirigerait plus les autres robots mais les Hommes… Pour finir, dans l’interprétation de son rêve, il se décrit non pas comme un gouverneur robot mais comme un Homme.