Artiste qui ont travailler sur le rêve?
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Une scène à mi-chemin entre le rêve et le cauchemar, nous rappelant que l’un n’est jamais si éloigné de l’autre… #7 Narcissus Garden, Yayoi Kusama (1966) Dans chacune de ses installations, Yayoi Kusama crée l’illusion d’un espace éternel. L’artiste japonaise crée des expériences immersives, notamment Infinity Room et Narcissus Garden, qui encouragent son public à s’interroger sur les limites de leur perception.
Les limites, réelles ou imaginaires, ont forcément un poids sur notre comportement conscient. Est-ce qu’elles réussissent à nous suivre dans nos rêves? L’œuvre de Kusama intitulé Narcissus Garden récrée l’infini de nos rêves avec plus de 800 miroirs ronds en acier inoxydable, offrant chacun la possibilité d’auto-réflexion, comme le permettent nos rêves.
La rencontre de ces deux mondes se voit dans Le Rêve, avec une femme allongée sur un divan, cependant entourée de plantes exotiques et d’animaux sub-sahariens. Faisant partie de la collection du MoMa, cette œuvre illustre parfaitement comment l’art peut nous permettre de dépasser le concret pour aller à la recherche de l’imaginaire.
Il s’agit de simples lignes : chahutées, complexes, sismiques, elles envahissent toute la pièce, noir sur blanc. Nées d’un encéphalogramme réalisé une nuit sur le cerveau de l’artiste, elles déroulent du sol au plafond un fil déroutant, qui dessine les différentes phases de son sommeil, et ses rêves sans doute, dans leur traduction la plus mécanique. Impossible d’en comprendre le récit, d’interpréter ses soubresauts.
Ce ne sont que les filigranes d’un univers à inventer. Directeur du CAPC, Maurice Fréchuret s’est déjà lancé à deux reprises dans ces expositions destinées à explorer quelques-unes des fonctions essentielles de l’homme : il a mis en scène la déambulation dans « Les figures de la marche », au Musée Picasso d’Antibes en 2000, et la nourriture dans « Hors-d’oeuvre », au CAPC en 2004. UNE AVENTURE PSYCHIQUE Mais marcher, manger…
Tout cela relève de notre relation à l’extérieur et permet de questionner le rapport au réel qu’élaborent les artistes. Avec le sommeil, il est question d’intériorité.
dimitramilan dimitramilan ART – Le talent se travaille et le génie n’a pas d’âge. Dimitra Milan en est la preuve. Cette jeune artiste de 16 ans exprime ses rêves, ses idéaux et ses souvenirs en peinture. Et le résultat est fascinant. Issue d’une famille d’artistes, Dimitra Milan grandit entourée d’œuvres et de création dans le Milan Art Institutede ses parents en Arizona.
« Je veux que mes peintures soient comme une porte vers le nouveau monde, un royaume céleste où il n’y a ni proie ni prédateur, juste de la beauté, de l’espoir, de l’aventure et bien sûr de l’amour. Tout ça, je pense que je le fais de mon subconscient, au niveau de mon cerveau droit. Ce n’est pas calculé ou pré-déterminé. En quelque sorte, ça arrive naturellement et organiquement.
Je ne veux pas être limitée par des techniques », a-t-elle confiée lors d’une interview à MyModernNet. Son compte Instagram est à l’image de ses œuvres, éthéré et coloré.
Masterpieces from the Centre Pompidou, Paris : Sydney, Art Gallery of New South Wales, 20 novembre 2021- 13 mars 2022. – Sydney : Art Gallery of New South Wales, Paris : Centre Pompidou, 2021 (sous la dir. d »Aurélie Verdier, Justin Paton et Jackie Dunn) (cat. n° 57 cit. p. 144 et reprod. coul. p. 151) .
N° isbn 978-615-5987-85-4 Voir la notice sur le portail de la Bibliothèque Kandinsky Matisse. Cahiers d »art – Le tournant des années 1930 : Paris, Musée de l »Orangerie, 28 février-29 mai 2023 // Nice, musée Matisse, 23 juin-24 septembre 2023. – Paris : RMN-Grand Palais, 2022 (cat. n° 33 cit. p. 54, 61, 162, 237 et reprod. coul. p. 56, reprod. p. 161, 239) .
N° isbn 978-2-7118-7927-4 Voir la notice sur le portail de la Bibliothèque Kandinsky
Pour la réaliser, l’artiste a décidé de travailler avec des individus de l’hôpital psychiatrique de Montperrin à Aix-en-Provence, un groupe formé de patients, de membres des équipes de l’hôpital et même de visiteurs. À sa demande, ces gens ont lu les livres Finnegans Wake et 65 rêves de Franz Kafka de Félix Guattari afin de discuter des deux thèmes suivants : les rêves et les crimes…
Cela donne une réflexion sur la limite entre le réel et la fiction qui est très riche. Et cette question de l’interprétation de l’art et du réel se poursuit dans d’autres oeuvres, dont la vidéo Film (Hotel Wolfers) où García offre une relecture de Film, création expérimentale écrite par Samuel Beckett et réalisée par Samuel Schneider en 1965.
L’oeuvre de García expose comment l’être humain tente continuellement de comprendre le monde qui l’entoure.
À voir en vidéo