Artistes contemporains qui font rêver?
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À la lumière du surréalisme, ses photographies sont joyeusement détournées, tombant parfois dans le non-sens, pour un œil extérieur. Julie Lagier, La sortie, 2019 Gabrielle Rul, En passant, 2020 Les esquisses délicates de Gabrielle Rul déploient elles un imaginaire poétique et authentique.
Le rêve, infinies réminiscences dans l’art Marc Chagall, Le Paysage bleu, 1949 Représentation de l’au-delà ou de l’inconscient, invitation à l’imaginaire et à la création de notre propre monde, le rêve évoque toujours quelque chose en nous. Il associe à la fois le rêve personnel et intime, le fantastique ou le cauchemardesque, mais également le songe prophétique et divin.
La peinture onirique recompose le monde et éveille en nous de multiples interprétations de ce qui nous entoure. Ainsi les artistes, contemporains ou non, n’ont pas fini de nous étonner avec leurs œuvres d’art explorant le rêve. Et vous ? Comment représenteriez-vous vos rêves, dans votre propre langage artistique ?
Les thèmes qu’elle aborde sont très divers, avec tantôt des scènes de tango, tantôt des musiciens qui s’affichent. Le jeu des ombres est essentiel pour l’artiste qui, ainsi, fait vivre ses réalisations en fonction de la luminosité.« Une grande place à l’imaginaire et au mystère » À deux pas, Bertrand Bataille propose ses images narratives tout aussi remplies de rêve et d’imagination.
Des rêves et des fantasmes enfantins qui nourrissent l’œuvre de cet artiste qui fut un temps illustrateur. « Je pars d’un texte, d’une idée et je crée mes toiles autour d’un thème. Ici, j’expose l’indolence, les anges et bien d’autres choses. Au fond de moi, je suis resté un enfant. Je laisse une grande place à l’imaginaire et au mystère avec un humour grinçant parfois.
J’aime jouer avec le clair-obscur, la dualité des contrastes et le jeu des ombres sont toujours présents. La peinture est un véhicule pour nos émotions. Ce que les mots ne disent pas le dessin nous le raconte.
Les artistes sont ceux qui nous font rêver et nous inspirent. Les artistes contemporains sont reconnus à l’échelle internationale grâce à des compétitions, des prix et des concours qui les récompensent pour leur talent. Ces grands prix sont le fruit de l’engagement des artistes et de leur volonté de partager leur travail avec le monde entier.
Dans cet article, nous allons parcourir les grands prix qui récompensent les artistes contemporains dans le monde.Quels sont les principaux grands prix pour les artistes contemporains ?VIDEOIl existe de nombreux grands prix internationaux qui récompensent les artistes contemporains. Les plus connus sont le Prix Marcel Duchamp, le Prix de la Biennale de Venise et le Prix Turner.
Ces prix sont tous réputés pour leur prestige et leur importance dans le monde de l’art contemporain.Le Prix Marcel DuchampLe Prix Marcel Duchamp est un prix annuel décerné par la fondation pour l’art contemporain. Il récompense un artiste international qui a réalisé une œuvre d’art contemporain remarquable.
Or, si les formes sont l’occasion de rêves, si elles se mettent elles-mêmes à rêver, elles sont contaminées par la logique du rêve qui est une logique du changement, de l’instable, de l’étrange et du non évident : le rêve déforme.
Sylvie Chartrand © Jean-Philippe Cazier La forme sort de son propre cadre pour devenir nomade, vague, glissant à travers la frontière qui la sépare de l’informe – elle est prise dans des processus de création qui ne sont plus exclusifs et appellent l’existence, la venue au jour de ce que la forme rejetait et rendait invisible : les puissances de la matière, les mouvements, l’altération comme principe ontologique, le grouillement du chaos, l’existence du difforme, du déformé, de l’informe, la possibilité de formes proliférantes, exubérantes, hors-cadre, etc. « Le rêve des formes » permet la traversée d’une nouvelle logique de la forme inséparable de dynamismes qui la contestent, la font sortir d’elle-même pour l’ouvrir à un monde pluriel et multiple qu’elle a longtemps ignoré ou combattu.
L’exposition rassemble des artistes, des scientifiques, des collaborations entre eux, mais insiste surtout sur les démarches artistiques ou les investigations scientifiques situées au croisement de ces domaines a priori étanches l’un à l’autre.
L’exposition que le CAPC de Bordeaux consacre actuellement au sommeil, « Dormir, rêver et autres nuits », confronte le visiteur à une impénétrable matière. On tombe sur une installation signée de l’artiste Pascal Convert, à l’image de ce parcours, qui engendre autant de poésie que de frustration. Il s’agit de simples lignes : chahutées, complexes, sismiques, elles envahissent toute la pièce, noir sur blanc.
Nées d’un encéphalogramme réalisé une nuit sur le cerveau de l’artiste, elles déroulent du sol au plafond un fil déroutant, qui dessine les différentes phases de son sommeil, et ses rêves sans doute, dans leur traduction la plus mécanique. Impossible d’en comprendre le récit, d’interpréter ses soubresauts.
Il s’agit de récolter les rêves des Londoniens et Londoniennes faits pendant la période du confinement lié à la pandémie de Covid-19. Foteini Aravani, digital curator du Museum of London, insiste surtout sur le fait que cette quête devrait permettre de garder la trace des émotions suscitées par cette crise sanitaire et de la transmettre aux générations futures.
Il explique que ces rêves enregistrés serviront à « documenter une expérience partagée de la pandémie mais aussi à élargir la définition de ce qu’est un objet de musée ». Collectionner les rêves En effet, les musées collectionnent traditionnellement les représentations des rêves en peinture, sculpture, dessin ou objets d’art.
Du célèbre Cauchemar de Henry Fuseli (1781), avec son succube posé sur le ventre d’une jeune fille, aux dernières créations de Laura Daniel qu’elle publie sur son compte Instagram @laura_disegna. Laura Daniel, Le rêve de Maud, 2020 ©Laura Daniel – Instagram/@laura_disegna Celle-ci propose à ses abonnés de lui envoyer leurs songes qu’elle retranscrit en dessins.