Auteur qui critique l’interprétation du rêve de freud?
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» 18On peut concevoir que Freud lut avec une attention particulière, dans le tome 2 de l’ouvrage de Burckhardt, la partie intitulée « L’exploration de l’avenir », comprenant un ensemble de développements sur le rêve : l’oniromancie, la question de savoir si les rêves étaient envoyés par les dieux, les rêves dans le mythe, les apparitions de divinités dans les rêves, le rêve de guérison dans le temple d’Asklépios.
Il avait conçu l’interprétation des rêves comme la synthèse de l’expérience et de la sagesse accumulées par plusieurs générations et proposé un classement systématique des rêves et une méthode d’interprétation. 7 Ilse Grubrich-Simitis, « Métamorphoses de L’Interprétation des rêves. Les relations de Freud à son (…) 19Nous verrons que Freud avait trouvé des indications encore plus précises sur Artémidore de Daldis chez Theodor Gomperz.
Il reste que la lecture des deux premiers volumes de l’Histoire de la civilisation grecque de Burckhardt, en janvier-février 1899, intervenait à un moment où la rédaction de L’interprétation des rêves était encore loin d’être achevée (c’est en septembre 1899 qu’il mit la dernière main à son manuscrit7). 8 Sigmund Freud, 1967 (1926), L’Interprétation des rêves, trad.
I. Meyerson, revue par Denise Berger, (…) 20Dans L’Interprétation des rêves de Sigmund Freud, on trouve une autre variation sur ce thème de la solitude, dont Arnold Böcklin aura été le peintre par excellence. Freud explique que tout rêve est lié aux événements du jour qui vient de s’écouler.
Freud commence avec Aristotle (et la vue diabolique); alors, l’approche (biblique) voyant des rêves comme ‘l’inspiration Divine’. Ensuite il poursuit avec un échantillon très exhaustif de rêves: de lui-même, des caractères historiques (Napoleon I, Xerxes ….) ou de ses patients (ou les amis) pour illustrer/prouver son point : les rêves sont l’accomplissement de désirs (évanouis); bien ‘qu’absurde’ qu’ ils puissent regarder, ils sont expressifs, ils peuvent être interprétés.
Cette absurdité, est en raison des mécanismes évanouis qui déguisent le vrai sens du rêve, à savoir via ‘le déplacement’ et ‘la condensation’. Notre langue est aussi un obstacle : en raison de son inexactitude. Pourtant la langue est suprême pour la demarche d’L interprétation . Et Freud était bon à cela.
C’est dommage, au dernier paragraph du livre considérant la valeur de rêves quant à l’avenir (l’aspect prophétique de rêve), l’expression : ‘ ÇA nous ne puissions pas réfléchir’.Avec curiosité il a adopté quelques lignes sur sa mère, de comment un ‘grand homme’ il deviendrait; il a spéculé sur ‘un ministre’…. Le fait est que cette approche ‘d’accomplissement de désir’ s’est avérée ne pas être complètement vraie.
Hors-séries Cercle Psy N° 8 – Novembre/décembre 2019 Premier grand-œuvre théorique de Freud, L’Interprétation du rêve est souvent vu comme le texte fondateur de la psychanalyse. Sigmund Freud s’y présente comme un innovateur osant introduire le rêve dans les sciences. Au moment de la première parution, en 1899, il existe en réalité déjà une culture savante d’auto-observation prenant le rêve comme objet de savoir.
Des savants francophones font école en ce domaine, dont Alfred Maury (1817-1892) avec Le Sommeil et les Rêves, en 1861. Mais cette psychologie du rêve au XIXe siècle ne se situe pas dans le champ médical et n’a pas de visée thérapeutique.
Le « coup » de Freud est d’abord de mener l’auto-observation sur un terrain clinique : il traite ainsi le rêve comme un symptôme, et fait de son analyse une nouvelle technique pour soigner les névroses. Il maintient en outre que celui qui rapporte son rêve a besoin d’être lu ou écouté.
Car, tandis qu’avec la tombée dans le domaine public de l’œuvre de Freud, 70 ans après sa mort, toutes sortes de traductions se préparent en France comme à l’étranger, personne ne semble se soucier du fait que le livre des rêves, le « Traumbuch » dont parlait Freud on ne sait même pas si Traumdeutung est le titre voulu par Freud ou celui choisi voire imposé par l’éditeur, et, de toutes façons, Freud a détruit son manuscrit!close , n’a cessé de se transformer au fil de ses trois ou quatre premières rééditions, qu’il fut considéré par Freud comme un livre co-écrit avec Otto Rank, qu’il porte à plus d’un endroit les traces visibles des effets qu’il produisit sur ses premiers lecteurs (notamment, l’apparition de rêveurs informés du sens freudien de leurs rêves, et qui s’en défendent), avant de redevenir, une fois Otto Rank éliminé des éditions finales, et toutes les contributions remarquables des proches du mouvement analytique naissant, comme Silberer, réduits à des annexes marginales, une sorte de contenu dogmatique déshistorisé: un « document historique », pour citer le mot paradoxal de Freud, puisqu’il voulait signifier par là que rien ne pouvait être valablement changé aux prémisses de la psychanalyse déduites de la doctrine originale du rêve.
Toutefois, L’interprétation du rêve aura aussi servi pendant les vingt premières années de son existence éditoriale de manuel de formation pour des psychanalystes qui ne pouvaient bien sûr pas tous apprendre de Freud lui-même les principes de la technique nouvelle et de la théorie qui la sous-tendait.
Il aura ensuite, dans une seconde phase, servi de lieu de ralliement pour l’élaboration collective d’un vaste dictionnaire des symboles oniriques (sexuels), qui fédéra les efforts de tous les membres de l’Internationale psychoanalytische Vereinigung.
FreudL’Interprétation du rêveTraduit de l’allemand et présenté par Jean-Pierre Lefebvre« L’Interprétation du rêve a d’abord été négligée par ses destinataires. Elle évoque à ce titre la Phénoménologie de l’esprit de Hegel. Mais il n’y avait pas ici – bien au contraire – l’alibi épistémologique de l’obscurité du discours.
L’une des formes de cette négligence fut un accueil critique de l’intention générale, du sens du travail : un symptôme qui signalait en fait la dimension totalement innovante de celui-ci.