Comment dire rêve en art?
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Rêve et imagination : 2 caractéristiques de mon art
Le rêve, l’imagination voilà deux spécificités de mon univers. Mais cela n’est pas anodin. Il y a une réelle signification dans mon art et sans doute vous reconnaîtrez vous dedans. On me dit souvent que mon style de dessin sort de l’ordinaire, qu’il est singulier, particulier. Je souhaite partager avec vous les deux caractéristiques qui composent mon univers artistique et qui le rend si distinctif et unique.
Le rêve et l’imagination: deux pouvoirs en notre portée
L’imagination est une réelle force psychique. Ça permet de se créer des représentations mentales où l’on exerce sa pensée, ses réactions, ses émotions. Le rêve – qu’on fait de manière consciente et éveillée – quant à lui ne sert pas seulement à s’évader. En effet, rêver permet aussi de s’adapter au monde et de trouver des alternatives dans un grand nombre de situation. L’enfant est un grand rêveur.
Lorsque l’on est enfant il est normal pour un adulte de dire que les enfants sont de grands rêveurs, que les enfants débordent d’imagination mais arrivé à l’âge adulte, c’est un tout autre discours qu’on entend.
À la lumière du surréalisme, ses photographies sont joyeusement détournées, tombant parfois dans le non-sens, pour un œil extérieur. Julie Lagier, La sortie, 2019 Gabrielle Rul, En passant, 2020 Les esquisses délicates de Gabrielle Rul déploient elles un imaginaire poétique et authentique.
Le rêve, infinies réminiscences dans l’art Marc Chagall, Le Paysage bleu, 1949 Représentation de l’au-delà ou de l’inconscient, invitation à l’imaginaire et à la création de notre propre monde, le rêve évoque toujours quelque chose en nous. Il associe à la fois le rêve personnel et intime, le fantastique ou le cauchemardesque, mais également le songe prophétique et divin.
La peinture onirique recompose le monde et éveille en nous de multiples interprétations de ce qui nous entoure. Ainsi les artistes, contemporains ou non, n’ont pas fini de nous étonner avec leurs œuvres d’art explorant le rêve. Et vous ? Comment représenteriez-vous vos rêves, dans votre propre langage artistique ?
Cherchant à s’émanciper d’un rationalisme étriqué, les artistes surréalistes sont séduits par l’atmosphère du rêve et le pouvoir de l’inconscient. Le rêve est un de leurs thèmes majeurs, il est aussi un moyen de renouveler l’inspiration.La puissance du rêveL’accès au rêve s’inscrit dans la volonté des surréalistes d’abolir les frontières de la réalité. Pour cela, ils cherchent à relier tous les états mentaux à la création.
Ils s’intéressent à l’hypnose, au spiritisme, aux mots prononcés à la lisière du sommeil, à tout ce qui peut faire resurgir les tréfonds de notre conscience. L’œuvre se forme ainsi parfois d’elle-même, sans contrôle de l’artiste. Si l’onirisme des tableaux du surréaliste belge René Magritte est emprunt de poésie et d’humour, il sert une remise en question. Ici un buste de femme, référence à la statuaire antique. Là un ciel découpé en cubes.
Au lieu du rêve de l’art nouveau, il se voit désormais hanté par le cauchemar d’une permanente stagnation esthétique, ce « désespoir éternel », ou bien il se voit condamné à se taire ou à ne jamais pouvoir être plus qu’un « ressemeleur de phrases » :
Le rêve de l’art a donc tourné au cauchemar à n’en plus finir…
Mais à part ce désillusionnement contenant déjà les germes d’une nouvelle orientation esthétique, on peut retenir l’analogie que Flaubert fait entre l’acte de rêver et cette activité d’imagination créatrice qu’il proclame comme étant la condition préalable de toute production d’art moderne, c’est-à-dire original :
Alors que la pensée occidentale moderne, de Descartes jusqu’aux surréalistes, est marquée par le rapprochement du rêve et de la réalité, le XIXe siècle distingue cet état dans lequel Suzanne se trouve, cet entre-deux où se glisse la mélancolie hystérique, qui a rapport avec l’image et la vision, dont Bergson rappelait, dans une conférence faite à l’Institut général psychologique le 26 mars 1901, combien elles étaient proches du rêve (« Il y avait donc bien, offerte à notre perception pendant notre sommeil, une poussière visuelle, et cette poussière a servi à la fabrication du rêve20.
»). Cette logique d’images dans laquelle le rêve est pris suppose bien un « nouveau régime esthétique » (Jacques Rancière) qui affecte la littérature, en bouleversant notamment la hiérarchie des sujets au sein de l’ouvre. La révolution esthétique qui en découle conduit à « une abolition d’un ensemble ordonné de rapports entre le visible et le dicible, le savoir et l’action, l’activité et la passivité21 ».
L’attention portée aux images équivaut alors à cette préférence avérée pour l’insignifiant sensible sur les formes narratives. Dans le film de Perret, cette logique d’images situe le cinéma par rapport au théâtre, ce qui signifie deux choses : 1 °) elle distingue le cinéma du théâtre, 2 °) elle situe le cinéma parmi les arts.
Mais c’est surtout la dernière partie qui joue le plus de la distinction entre théâtre et cinéma.
1Vouloir engager une forme d’art dans de nouveaux défis, c’est afficher des convictions quant aux potentialités de cet art et c’est avoir l’ambition, non seulement de créer une œuvre inédite, mais également de laisser une trace dans l’histoire de l’art en question. Pour l’artiste qui choisit cette voie, le souci de la discipline pratiquée et la foi dans ses potentialités sont déterminants.
Man Ray disait que, quand l’artiste se montre ainsi préoccupé au premier chef du plan de l’expression, son œuvre « sera jugée d’après la vitalité, l’invention, et la netteté et la conviction du propos dans le cadre de son propre médium ». 2Toutefois, les artistes soucieux de leur médium ne sont pas tous, nécessairement, tournés vers l’innovation. Plutôt que d’élargir le périmètre de leur domaine, ils sont, en général, avant tout préoccupés de l’approfondir.
On pourrait croire qu’à l’heure des échanges, confrontations, métissages entre les arts évoqués plus haut, les « revendications territoriales » — pour reprendre une expression d’Enzo Cormann — ne sont plus de mise. Il n’en est rien. 3Beaucoup d’artistes pensent, comme Laurent Mauvignier, qu’un mauvais film ou un mauvais roman se reconnaissent à ceci qu’ils « racontent une histoire dans une forme qui n’a pas d’incidence sur le contenu de cette histoire ».
La question « de ce qu’un art peut faire pour rester tendu sans verser dans la démonstration » relève d’un équilibre subtil. 4Certains artistes ont pu exprimer, à l’occasion, un sentiment d’envie à l’endroit d’autres arts que le leur.