Comment écrire un rêve dans une nouvelle?
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Dans la deuxième, ce que vous avez à perdre. Cela vous aidera à dédramatiser et à vaincre vos craintes ! S’imprégner de son idée Les bienfaits de la rêverie La solution pour s’y mettre en douceur ? Passez de l’inaction à la rêverie. Je m’explique : sans forcément vous poser directement devant une page blanche, laissez votre projet de roman germer dans votre imagination. Mieux : laissez-le vous imprégner.
Vous avez un rêve, un feu qui brûle au fond de vous, alors réveillez la flamme et aidez-la à prendre de l’ampleur. Si vous avez déjà une idée de l’histoire que vous voulez écrire (dans le cas contraire, retrouvez mes conseils pour la trouver ici), vous savez peut-être que travailler sur les prémices de son roman, c’est grisant.
On a plein d’idées en tête, un univers qui s’esquisse, des bouts de dialogues qui fusent, des personnages qui prennent forme dans notre imagination. Donner rendez-vous à sa muse Entretenez cette émulation autour de votre projet de roman. Comment ? A vous de trouver ce qui vous stimule. Voici quelques approches qui marchent sur moi : – Faire une longue ballade pour mieux réfléchir à mon histoire.
On peut plus facilement renoncer à un désir qu’à un rêve.On rêve d’escalader le Mont Blanc et on désire manger une crème Mont-Blanc. Vous voyez que nous ne sommes pas du tout sur la même échelle en termes de grandeur et d’intensité. Un rêve c’est positifContrairement à un désir, un rêve est toujours un concept positif.
Le rêve représente quelque chose que vous voulez atteindre et non quelque chose que vous voulez fuir.Par exemple, vous rêvez de vivre de vos écrits et vous désirez quitter ce travail qui vous saoule. Le premier est une motivation positive (vous voulez quelque chose), le deuxième est négative (vous fuyez quelque chose). Les motivations positives sont généralement plus puissantes sur le long terme.Assurez-vous donc, quand vous rédigerez votre bucket list, d’écrire vos rêves sous la forme positive.
Peu importe l’obstacle qui se dresse devant vous (argent, peur, technique, etc.), il est suffisamment grand pour que vous ne l’ayez pas encore réalisé.
Combien de rêves y inscrire ?
Il n’y a pas de chiffre idéal bien sûr. J’ai personnellement choisi d’en mettre 10, car cela me paraît suffisant.
Certaines personnes font des bucket list de 50, voire 100 rêves, mais je ne trouve pas cela pertinent.Tout d’abord, parce qu’ils se retrouvent bien souvent avec une longue liste de désirs or ce n’est pas le propos. Vous pouvez très bien inscrire « Voir l’intégral des 10 saisons de Friends en DVD » ou « Planter des fraises » sur votre liste… c’est bien, mais ce ne sont pas des rêves.
A ce stade du processus d’écriture de votre scénario, une interrogation, fatale, s’empare de vous : comment vais-je réussir à réaliser mon rêve ? Faites immédiatement un « delete, delete, delete ». Le « comment » est la conclusion, le happy end de votre histoire. Continuez à vous imprégner de votre rêve. Et si vos envies vacillent, si des septiques s’insurgent autour de vous, il est primordial à ce moment là de vérifier qui contrôle votre vie.
Vous ? Votre famille ? Vos amis ? Les médias ? Nous entendons parler chaque jour de chômage inéluctable, de crise financière destructrice. A qui donnez-vous votre pouvoir ? Prendre vos responsabilités, c’est prendre le contrôle des domaines de votre vie qui sont contrôlables et notamment le scénario de votre vie. Des objections ? Voici ma proposition : « Vous avez raison, ne me croyez pas. Just do it !
» Enfin, toujours le rêve… pour créer votre réalité. Un rêve n’est jamais aussi magnifique que la réalité.
À une période je notais beaucoup mes rêves. Dans l’espoir de comprendre certaines choses de ma vie d’une part, mais aussi parce que certains étaient tellement WTF qu’il fallait que je les raconte. Les relire des années plus tard permet aussi de bien rigoler. De plus, cela permet non seulement de faire travailler sa mémoire mais aussi de se remettre à l’écriture par la même occasion!
Comment les noterOn peut évidement noter ses rêves au matin, ou plus tard dans la journée, à tête reposée. À vous de voir ce qui vous convient. Personnellement, je n’ai jamais réussi à me souvenir précisément d’un rêve si je ne le notais pas dès mon réveil, la plupart du temps en pleine nuit donc. J’avais en général sous la main mon journal intime (oui j’écris le soir avant de dormir).
Et laissez moi vous dire qu’écrire dans une certaine obscurité, la tête encore embrumée par le sommeil… c’est comme écrire avec 3g d’alcool dans le sang.
Les rêves, a priori, n’ont pas de contenus propres : Souvent, les scènes qu’ils nous présentent sont indiscernables du quotidien le plus banal. (M. Butor, « La littérature et la nuit ». Degrés n° 22, été 1980) A cet égard, voir la leçon ménagée naguère par Queneau, dans un numéro des Cahiers du Chemin (octobre 1973).
Suite à une série de textes intitulée » Des récits de rêves à foison », postface de l’auteur: Naturellement aucun de ces rêves n’est vrai, non plus qu’inventé. Il s’agit simplement de menus incidents de la vie éveillée. Un minime effort de rhétorique m’a semblé suffire pour leur donner un aspect onirique. C’est tout ce que je voulais dire. (Repris in R. Queneau, Contes et propos, Gallimard,, 1981). Rien donc qui ne puisse être « matière » de rêve.
J’ai tenté ailleurs ( » Un « exercice de style » ? « , Etudes de Lettres, Revue de la Faculté des Lettres de Lausanne, avril-juin 1982, pp.