Comment faire avec sommeil agité rêves?
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Votre sommeil est agité, ponctué par des cauchemars et des réveils nocturnes ? L’agitation pendant la nuit peut avoir une origine psychologique, physiologique ou pathologique. Anxiété, carence en fer, syndrome des jambes sans repos… Tour des causes d’un sommeil agité avec le Dr Marc Rey, neurologue. « Un sommeil agité n’est pas une définition médicale, indique d’emblée le Dr Marc Rey, neurologue et Président de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV).
C’est un terme fréquemment employé par les patients pour caractériser leurs nuits. Certains patients parlent d’un sommeil agité lorsqu’ils font des cauchemars, d’autres lorsque leur sommeil est interrompu par de multiples éveils ». Une personne qui a un sommeil agité aura ainsi tendance à : Faire des rêves agités, angoissants ou des cauchemars. Avoir des réveils intempestifs (pas toujours) et/ou se réveiller en sursaut. Avoir la sensation, le matin, de ne pas avoir passé une nuit réparatrice.
L’agitation nocturne peut avoir une origine psychologique et être liée à une anxiété, des angoisses ou un traumatisme (accident, agression…), ce qui va favoriser le déclenchement de rêves agités ou de cauchemars. La personne qui cauchemarde peut alors se réveiller en pleine nuit et avoir du mal à se rendormir.
On peut donc essayer de les réveiller pour mettre fin à l’épisode, notamment pour des raisons de sécurité. Si vous assistez à un accès de violence lié au TCSP, assurez-vous que la personne endormie ne se fasse pas mal, et ne blesse personne. La sécurité doit passer avant toute chose.Pour prévenir les blessures, il est utile de rendre la chambre à coucher aussi sûre que possible.
Selon la gravité du problème, les mesures de précaution suivantes devraient être considérées :Retirer tous les objets tranchants, cassables ou dangereux, notamment les armes;Installer des barrières latérales au lit;Placer un revêtement de sol rembourré près du lit, éloigner les meubles et les objets qui trainent ou installer un rembourrage sur les arêtes des meubles;Protéger les fenêtres;Demander au partenaire de lit de dormir dans un autre lit ou même dans une autre chambre, au moins jusqu’à ce que les symptômes soient maîtrisés.En ce qui concerne les médicaments, il existe un large éventail d’options pharmacologiques, en particulier les benzodiazépines qui ralentissent le système nerveux.
Les suppléments de mélatonine sont de plus en plus utilisés car ils entraînent moins d’effets secondaires que les benzodiazépines et ils aident à prendre en charge les comportements violents.
Il n’en va pas autrement dans le rêve. Toutefois, les indications que celui-ci peut fournir sur l’inconscient ne recoupent pas exactement celles qui proviennent de la pensée éveillée. Le rêve apporte des indications sur la position des forces psychiques en présence.
Chargés d’anxiété, ces éléments peuvent ainsi pénétrer dans la conscience éveillée par le truchement du souvenir que le patient garde du rêve à son éveil. Ainsi le rêve est-il utilisé dans la psychothérapie des névroses, même s’il ne joue pas un rôle privilégié par rapport à la pensée éveillée. Il apporte notamment des informations différentes qui peuvent la compléter, et reflète l’avancement du processus thérapeutique tout en fournissant des indications sur la position de l’inconscient.
Pour en savoir plus Le sommeil normal et pathologique, de M. Billiard, Masson, Paris, 1994. Le sommeil, ses mecanismes et ses troubles, de J. -M. Gaillard, Payot, Douin, Paris et Lausanne, 1990. L’insomnie, de J.-M. Gaillard, Dominos Flammarion, Paris 1993. Le Sommeil et le rêve, de Michel Jouvet, Odile Jacob, Paris, 1992.
Par exemple, savoir s’il existe vraiment des personnes qui ne rêvent jamais, ou bien si ces personnes, en fait, rêvent mais ne s’en rappellent pas une fois réveillées. C’est plutôt la deuxième hypothèse qui serait la bonne. En effet, nous avons observé chez nos patients que mêmes ceux qui se disent « non rêveurs » ont des comportements agités la nuit. On espère aussi savoir, un jour, à quoi servent les rêves.
Est-ce qu’ils servent à consolider nos apprentissages de la journée ? Pour cela, on pourrait faire apprendre quelque chose aux patients avant de dormir, et voir si ils refont les mêmes gestes dans leur sommeil. Par exemple, nous avons fait apprendre un texte avant de dormir à 18 patients, et l’un d’entre eux en a intégré des éléments dans l’un de ses rêves agités filmé la nuit même, comme rapporté dans notre article.
Autre piste : est ce que les rêves servent à mémoriser et à nous constituer des souvenirs ? Les mimes nocturnes de nos patients sont, en tout cas, un outil fantastique pour essayer de comprendre leur fonction.