D’où l’importance de repérer nos envies profondes, celles qui œuvrent de façon implicite : on voit que les personnes ayant une envie implicite de performance cherchent à s’améliorer de façon intrinsèque, et non seulement pour se situer par rapport aux autres. Il est déterminant de bien savoir ce qui nous fait avancer, ce qui nous donne envie de fournir des efforts et ce qui nous gratifie.

1. Lorsque l’on sait que l’on a soif de réalisation personnelle, par exemple, on peut éviter de se fixer de fausses envies, et dès lors il devient possible de nourrir ce besoin sur la durée, de façon épanouissante
2. Démasquer les fausses envies Tout le monde a connu un jour cette situation étrange ou l’on désire à tout prix obtenir quelque chose – mais dès que cette chose a été obtenue, le succès a eu un goût fade

Selon Falko Rheinberg, si la réalisation d’un rêve longtemps caressé n’apporte pas de satisfaction, c’est souvent pour une raison simple : nous avons réalisé quelque chose que nous ne voulions pas réaliser au départ. D’où l’importance de bien distinguer nos envies implicites de nos désirs explicites. Nous ne sommes, loin de là, pas toujours conscients des motivations profondes qui nous guident. Or, ce sont celles-ci qui peuvent résister aux difficultés et au temps qui passe.

De ce point de vue, les motivations de la jeunesse ne sont pas les mêmes que celles de l’âge mûr. Il faut à ce titre distinguer ce qu’on appelle les « objectifs d’approche » et les « objectifs d’évitement ». Les premiers ont une connotation positive – un musicien, par exemple, veut jouer un jour au Carnegie Hall, un étudiant en médecine rêve de son propre cabinet, un marathonien d’un nouveau record personnel.

De tels objectifs, qui peuvent être atteints par l’action délibérée et volontaire, déclenchent des pensées et des visions d’avenir positives.