Dans quelles mesures le rêve américain existe t-il encore?
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Mais comme le rappelait le philosophe Gilles Deleuze : « Le cinéma américain n’a pas cessé de tourner et retourner un même film fondamental, qui était Naissance d’une nation-civilisation, et dont Griffith avait donné la première version » (Gilles Deleuze, L’Image-mouvement).→ CHRONIQUE. Passions américainesOn pourrait aussi invoquer un autre grand cinéaste, John Ford, qui déclarait : « Je crois au rêve américain », sur fond d’images hollywoodiennes de massacres d’Amérindiens, de conquête de territoires et de racisme également.
Mais le « rêve américain » avait cette fonction, comme l’expliquait encore Gilles Deleuze, de raconter la nation comme continuité d’une illusion. « On ne pourra pas reprocher au rêve américain de n’être qu’un rêve : c’est ainsi qu’il se veut, tirant toute sa puissance de ce qu’il est un rêve. » Une puissante illusion pour conjurer l’inénarrable de la violence sur laquelle l’histoire commune repose.
En réalité, Trump est sans doute le symptôme d’une nation qui ne croit plus en son mythe fondateur ni dans sa fabrique d’illusions ou de rêves (celle qu’incarne, entre autres, Hollywood).→ CHRONIQUE. « Breakfast in America », chroniques de l’élection présidentielle américaineLe « rêve américain » est mis en péril. Trump, lui, ne rêve pas.
Finis, les grands voyages en famille à l’autre bout de la planète. Le futur serait frugal, et nos vacances… quelque part près de chez nous. Après tout, l’Ardèche valait bien l’Arizona !À LIRE AUSSI : Philip Roth : l’écrivain qui raconte le rêve américain viré au cauchemarJuin 2022 : que constate-t-on ? À peu près l’inverse.
Depuis un an, le trafic aérien mondial a presque recouvré son niveau prépandémique (92 % du chiffre d’affaires de 2019 seront atteints d’ici à décembre), et, notablement en France, un phénomène a surpris jusqu’aux professionnels du tourisme : nos concitoyens seront plus de 800 000 à se rendre aux États-Unis ces prochains mois. New York, San Francisco, Miami les font rêver. Les grands parcs nationaux les subjuguent, les canyons les appellent.
Pour ceux des Français qui ont les moyens de s’offrir l’Amérique, l’été 2022 sera tout sauf spartiate. Le grand défoulement après les privations sous masque ?
Aujourd’hui, il est candidat du Parti républicain au siège de député de l’Arizona au Congrès de Washington. Toute sa campagne électorale repose sur une simple formule : le “rêve américain”. Pour lui, ce concept quasi centenaire, lourd de sens et d’histoire, n’est plus un idéal auquel aspirer, mais un symbole à défendre.
Il explique dans un spot de campagne que le président Joe Biden et Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, sont “en train de détruire le rêve américain” avec “la crise des migrants, une inflation en roue libre et des écoles qui n’enseignent pas les bons côtés de l’Amérique”.
Un optimisme inébranlable Depuis des décennies, hommes et f La suite est réservée aux abonnés… Accédez à tous les contenus abonnés Soutenez une rédaction indépendante Recevez le Réveil Courrier chaque matin Nos lecteurs ont lu aussi Source de l’article The New York Times (New York) Avec 1 600 journalistes, 35 bureaux à l’étranger, 130 prix Pulitzer et plus de 9 millions d’abonnés au total, The New York Times est de loin le premier quotidien du pays, dans lequel on peut lire “all the news that’s fit to print” (“toute l’information digne d’être publiée”).C’est le journal de référence des États-Unis, dans la mesure où les télévisions ne considèrent qu’un sujet mérite une couverture nationale que si The New York Times l’a traité.
Finalement, la question a toujours été : le rêve américain est-il un mythe ou une réalité ? Malheureusement, l’autre partie de la société américaine s’accordera à avouer que ce rêve américain n’est pas envisageable pour tous. Notamment en raison des événements financiers et politiques qui vont toucher le pays par la suite.
La crise de subprimes, par exemple, va être un frein à l’American dream de nombreux immigrés qui étaient parvenus à obtenir des crédits immobiliers pour acheter un logement. Beaucoup ont vu leurs dettes s’accumuler et ont été dans l’incapacité de rembourser leur créancier. De ce fait, les procédures de short sales ou de saisies de bien immobilier par la banque, comme la foreclosure, vont être mises en place.
Finalement même si le rêve américain peut paraître accessible en apparence, les années qui passent imposent de plus en plus de barrières à cette idée de réussite. L’“American way of life” est-il encore possible aujourd’hui ? Inégalités, crise, population divisée d’un point de vue politique et modèle de santé en retard sur son temps… Beaucoup diront que L’Amérique du nord n’est plus la terre promise d’autrefois… Mais quel pays est exempt de tout défaut ?
La situation à laquelle les États-Unis font face marque la possible fin du rêve américain. Le pays se divise actuellement sur différents sujets, comme la discrimination, l’immigration et l’environnement. Cette crise sociale est exacerbée par un président populiste qui ne fait que diviser le peuple avec ses opinions radicales. Face à cette situation, the American Dream ne semble être qu’un mythe. L’économiste Joseph Stiglitz dénonce un système injuste pour les classes défavorisées.
Ainsi, le rêve américain est aujourd’hui trop beau pour être vrai. C’est plutôt un idéal pour promouvoir une culture et développer une économie afin de devenir la superpuissance que l’on connaît aujourd’hui. Cependant, on ne peut pas nier que cet idéal reste un véritable symbole de l’hégémonie américaine.
#4 – Les films pour travailler son anglais et comprendre le rêve américain Pour mettre un peu de concret sur ce qu’est l’American Dream, et impressionner le jury en ajoutant quelques références cinématographiques, quoi de mieux qu’une petite filmographie sur le sujet ?