Des grandes affiches qui representent des mondes des rêves?
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Elle ajoute que dans sa famille, elle est issue de « la première génération depuis sept générations à être née en France ». La raison : « Je suis fille et petite-fille de diplomates français, j’ai passé mon existence entière à l’étranger. J’ai de la famille en Italie, mais aussi mes expériences de mes échanges universitaires en tant qu’étudiante que ce soit en Grèce ou en Turquie ».
Quelque temps plus tard, c’est la rencontre avec son conjoint qui l’a menée dans les Ardennes. « Cela m’a amenée à devoir me poser. Mon mari a en effet des racines bien implantées dans les Ardennes, qui est devenue ma région d’adoption. C’est la que je me suis mariée », indique-t-elle. Le poste qu’elle veut gagner représente pourtant les Français de plusieurs pays à l’étranger : Chypre, la Grèce, Israël, l’Italie, Malte, Saint-Marin, la Turquie et les territoires Palestiniens.
Pour se présenter, elle dit avoir fait le choix d’un suppléant lui lié à cette partie du monde. « Pierre Attaman a des attaches culturelles dans cette circonscription et une maison à Syracuse, en Italie », détaille la candidate à la législative partielle. Des éléments qu’elle espère convaincants pour ses électeurs.
Le déplacement des pièces vous procure-t-il un certain vertige ? Un problème d’échecs n’est beau que pendant sa qualité de problème. Une fois qu’il est résolu, on est Gros-Jean comme devant. Cela fait longtemps que vous ne nous avez pas offert de nouveaux tableaux. Pourquoi ? Je travaille peu en ce moment. J’attends « l’inspiration ». Ma fatigue me rend très « critique » à l’égard de ce qu’il est possible de peindre.
Il s’agit de « rêves » très volontaires qui n’ont rien de vague comme les sentiments que l’on aurait en s’évadant par le rêve. Cette volonté qui me fait rechercher des images consiste surtout à faire le plus de lumière possible. Je ne peux travailler que dans la lucidité. On appelle cela aussi l’inspiration. Je n’ai jamais rêvé de tableaux à exécuter. Le monde ne se présente pas comme un rêve dans mon sommeil.
Je ne puis « voir » un tableau que lorsque je suis tout à fait éveillé et que je dispose en outre d’une présence d’esprit parfaite. Qu’entendez-vous par lucidité ? Je me lève fort tard, j’ai besoin de dormir énormément. Quand j’ouvre les yeux, une foule de pensées me viennent. Elles sont les choses que j’ai vues la veille. Il arrive aussi que je me rappelle aussi des choses que j’ai rêvées la nuit.
C’est comme une grande victoire pour moi quand je parviens à ressaisir le monde de mes rêves.
Plus que sur ma vie, les rêves ont toujours eu un fort impact sur mon esprit et sur ma façon de voir les choses. J’ai beaucoup réfléchi et fait des recherches sur la façon dont la réalité et les rêves sont liés et sur la façon dont notre esprit recueille, sélectionne et édite les fragments de la réalité qui sont affichés pendant le rêve.
Je pense que ce mécanisme est très similaire au travail d’un photographe et, pour cette raison, les rêves auront toujours un impact sur moi et mon travail. Sombres puis très lumineuses, les couleurs utilisées sont très éclectiques. Comment l’expliques-tu ? Dans une photographie, la couleur est un ingrédient clé qui est aussi important que le sujet lui-même.
La couleur est très souvent ce qui accorde nos sentiments et crée l’atmosphère dans laquelle nous allons mettre en place notre récit. Parfois, je me rends compte que des couleurs très saturées ou une sous-exposition marquée sont nécessaires pour suggérer au spectateur mon histoire personnelle. En ce qui concerne la corimétrie du livre, ses pages ne sont pas blanches : une palette de couleurs réfléchie, passant imperceptiblement du bleu au rouge, du violet au gris, englobe chaque image.
22Tout l’art, ou presque, de la publicité tient donc dans le dépaysement qu’elle procure. Si Beucler avait une prédilection pour les brochures de voyage, peut-être est-ce parce que celles-ci expriment l’essence même de cet art : toutes les publicités réussies sont pour lui des invitations au voyage, des rêves éveillés.
Un pléonasme, oui, mais aussi un paradoxe : car à considérer la publicité sous l’angle de la collection, cette forme de dépense improductive, ne devient-elle pas un antidote au système marchand dont elle relève ? Il faut rendre aux collectionneurs d’ephemera publicitaires, par-delà la monomanie du dérisoire qui les affectent, cet hommage qu’en anticipant la valeur culturelle de l’insignifiant, ils en révèlent aussi le potentiel nostalgique. 24Une nostalgie qui ne va pas tarder à s’exprimer.
Car cette vision pré-consumériste – adamique, pour ainsi dire, de la publicité comme fantasme de possession du monde par l’imaginaire, n’est peut-être qu’un rêve de plus… qui va bientôt se révéler mirage. La séduction qu’exerça le lyrisme du quotidien et la poésie des foules sur nombre d’artistes de la modernité Art déco, le cède à la désillusion qu’entraîne l’évolution de la publicité après la seconde guerre, avec l’entrée de la France dans l’âge de la consommation.
25Chantre de l’affiche et du slogan dans les années trente, Beucler n’a de cesse, après-guerre, d’en dévoiler l’envers.
C’est dans ce mouvement incontrôlé que réside le parallèle avec les rêves : « Ce qui m’intéresse, c’est de voir comment les matériaux marchent sans moi, c’est un peu comme les rêves, il y a une part de nous, mais on ne contrôle pas tout », explique-t-elle. L’influence de la technologie Les toiles de Naomi contrastent avec les œuvres claires de Szab Kariko, disposées juste en face. L’artiste a imaginé spécialement pour l’exposition deux séries totalement différentes.
La première, intitulée Rêves V2.0.23, est composée d’images modélisées en 3D. On y voit de petites planètes aux paysages divers, sur lesquelles se trouve un seul individu. « Avec cette série, je me suis questionné sur l’influence de la technologie sur les rêves. J’ai créé ses planètes dans lesquelles les gens sont seuls, pour montrer que la technologie est une expérience solitaire et qu’on peut s’enfermer dans notre monde », explique-t-il.
L’enfance et les souvenirs Dans sa deuxième série, Szab Kariko aborde le sujet de l’imagination enfantine, avec des dessins spontanés nés d’une combinaison de techniques de crayon. Ces œuvres ont pour but de pousser le spectateur à renouer avec le rêve et la création de mondes fantastiques.
Comme si, avec la multiplication des conflits à divers points du globe ces dernières années, le monde s’était rétréci, certaines destinations-phares devenant soudain dangereuses pour les touristes.
Les compagnies mettent en scène les voyageurs eux-mêmes, comme pour donner un avant-goût de la gamme de selfies possibles Plutôt que de représenter les habitants des destinations qu’elles proposent, les compagnies ont d’ailleurs tendance à mettre en scène les voyageurs eux-mêmes sur leurs affiches, comme pour donner un avant-goût de la gamme de selfies possibles une fois sur place.
L’exotisme n’existe plus.» Et le ciel est devenu un endroit comme un autre.1 — Textes en anglais, parus chez Callisto Publishers, 2014. Retourner à l’article