Exemple d’une personne qui a vécu vit le rêve américain?
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Depuis que Karl Lagerfeld, fin limier devant l’Eternel, a craqué pour son blond vénitien, ses pommettes structurantes, ses yeux de siamois, et, surtout, cette arête du nez si parfaite qui lui donne une allure aristocratique. Elle vient d’ailleurs de tourner un clip sublime sous la direction de Peter Lindbergh pour le lancement d’une nouvelle ligne de soins Chanel (Le Jour, La Nuit et Le Week-end). De son mentor, elle dit partager bien plus que la nationalité.
« Il me fait hurler de rire ! Et c’est vrai que nous sommes tous deux allemands. Mais c’est surtout quelqu’un que j’admire infiniment. Non seulement il est extrêmement cultivé, mais il ne s’endort pas sur ses acquis. Il est toujours en quête de rencontres, de découvertes, j’adore cet esprit ! » Cette description, l’actrice pourrait tout autant se l’appliquer.
Enfant d’immigrés, Kamala Harris porte haut le rêve américain. Sa mère, venue d’Inde à l’âge de 19 ans, passa un doctorat d’endocrinologie et se consacra à la recherche sur le cancer du sein, tout en militant pour les minorités. Son père, né en Jamaïque, devient docteur en économie puis professeur à l’université Stanford, près de San Francisco (Californie).
Les enfants d’immigrés, qui ont vu combien leurs parents en ont bavé pour s’intégrer, connaissent parfois de brillantes réussites aux États-Unis. La vice-présidente élue est de cette trempe-là. Son prénom (qui signifie « lotus », en sanskrit) a beau être celui d’une déesse hindoue, elle se vit comme Noire. Sa mère le voulait, qui pensait qu’aux États-Unis, ses deux filles seraient vues ainsi.
« Je suis noire et fière de l’être, a pro… JIM WATSON/AFP – Kamala Harris Instagram – USA Today Network/Sipa USA/SIPA – Source Biden for President – SCOTT MCINTYRE/NYT-REDUX-REA – Twitter
Plus de 158.000 français vivent actuellement le célèbre « American Dream » (le rêve américain). Parmi eux, Sarah et Delphine, toutes deux originaires de l’Isère. La première s’est installée sur la côté Ouest, la seconde à l’Est. Deux histoires, deux vies différentes et un même constat sur la situation du pays : la haine s’y est développée. « Y’a assez d’agressivité entre les gens », constate Sarah. Pour Delphine, « tout le monde se déteste.
Je sens qu’il y’a un sentiment de haine extrêmement fort et très très perturbant ». Malgré tout, pour toutes les deux, le rêve américain est toujours là ! Rencontre. Sarah, une Grenobloise à Los AngelesProfesseure de Pilate, Sarah a choisi de s’installer à Los Angeles avec son mari italien, et sa petite fille de deux ans. « J’ai fait des études de danse.
J’étais danseuse, professeure de danse après, et j’ai toujours eu envie de venir à Los Angeles où on trouve les meilleurs chorégraphes. Ça a toujours été un rêve. »Mais passer de Grenoble à Los Angeles a été un peu un « choc » pour la jeune femme, notamment d’un point de vue climatique : « Même si je suis grenobloise, je déteste le froid.
Plus vous dépensez, plus vous êtes solvable, et donc digne de confiance. Le choc culturel Le dépaysement fut total tant les modèles de société français et américain sont aux antipodes. La France est un pays latin, c’est dans notre culture de débattre des règles, les remettre en question, les contester, en chercher les limites. Eux sont anglo-saxons, les règles sont les règles, et on ne joue pas avec!
Les États-Unis sont le pays de la liberté, et c’est sûrement cette notion qui définit le mieux le rêve américain. Cependant, celle-ci ne doit pas impacter celle des autres.
La sécurité est une dimension très importante dans la société américaine: la plupart des Américains possède d’importants systèmes de surveillance très élaborés par rapport à ce que nous avons en Europe, et les armes sont un hobby à part entière comme pourraient l’être les jeux vidéo, la pêche ou le jardinage. Un pragmatisme à toute épreuve Même en Californie, j’ai trouvé les gens très terre-à-terre au début. Ils sont très centrés sur l’argent, c’est une vraie religion.