Pourquoi on fait des rêves?
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C’est d’ailleurs en fin de nuit qu’un rêve est mémorisable. On sait par ailleurs que certains troubles générateurs de stress au niveau du système nerveux entérique – désordres psychiques, digestion difficile – ont tendance à provoquer des cauchemars. Depuis une trentaine d’années, tout un pan de la psychiatrie, notamment l’ethnopsychiatre Tobie Nathan, travaille sur l’interprétation des rêves.Dans tous les cas, les rêves ont pour caractéristique la formation d’images incohérentes.
Les chercheurs ont réussi à déterminer que, pendant la phase paradoxale, le cerveau continue de former des images dans une zone extérieure aux aires primaires de la vision, une localité qui fonctionne en autarcie via le canal de l’imaginaire. Le lobe préfrontal, siège de la mise en cohérence des informations, étant au repos, ces informations se manifestent de façon anarchique. D’où la difficulté à raconter un rêve.
Quoi qu’il en soit, sur le pourquoi des rêves, la science poursuit ses investigations. Même la physique quantique s’y intéresse !
Toute activité mentale au cours du sommeil est-elle un rêve ?Il existe d’autres états au cours desquels le cerveau exprime une activité perçue par le dormeur comme du rêve. Au réveil ou à l’endormissement apparaît parfois une imagerie très détaillée, mais sans scénario, à la différence du rêve. On les appelle des hallucinations hypnagogiques (à l’endormissement) ou hypnopompiques (au réveil).
Ces hallucinations sont de courte durée et se produisent alors que le cerveau est entre l’éveil et le sommeil. Certains dormeurs peuvent aussi avoir des rêves lucides, au cours desquels ils ont conscience de rêver et parfois même peuvent diriger le déroulement du rêve.
Les mouvements des yeux observés pendant le sommeil paradoxal signifient-ils que le dormeur regarde son rêve, comme un spectacle ?
On a pu le penser, mais, en fait, les mouvements des yeux et les images du rêve ne sont pas toujours liés puisqu’ils se produisent chez les aveugles de naissance qui ne rêvent pas en image.
Demandez toujours l’avis de votre médecin ou d’un autre professionnel de la santé qualifié sur des questions relatives à une affection médicale. Source : santecheznous.com/healthfeature/gethealthfeature/Les-reves-les-mysteres-du-sommeil Pourquoi rêvons-nous? Les rêves échappent aux explications.
Les chercheurs ont passé d’innombrables heures à analyser les données d’activité du cerveau pendant le sommeil pour essayer de mettre le doigt sur le but et le mécanisme de nos histoires habituellement morcelées, mais parfois fantastiques de notre sommeil. Les psychologues étudient les journaux de rêve de leurs patients et discutent avec eux de leur symbolisme, en essayant d’extraire une signification de ce méli-mélo d’images.
Sigmund Freud considérait les rêves comme la réalisation d’un souhait, ou des histoires ayant une signification cachée pouvant être très révélatrices du psychisme d’une personne. D’autres se sont demandé si les rêves nous aidaient à gérer notre humeur, à organiser nos souvenirs, ou simplement à créer des contextes pour les courants aléatoires de notre conscience que notre cerveau reçoit pendant que notre corps dort.
Un mot ou un personnage va être pris pour un autre, la partie pour le tout… travestissement qui sert souvent à atténuer la violence de nos sentiments et nous permet de rester conforme à notre règlement intérieur. C’est pourquoi il faut souvent « déshabiller » le rêve, l’éplucher comme un oignon pour accéder à son « noyau dur ». Psychanalystes et neuroscientifiques parviennent en réalité aux mêmes conclusions ! »
Et c’est d’autant plus le cas durant le sommeil paradoxal car l’amygdale (centre des émotions dans le cerveau) est alors très active. La nuit, nous n’utilisons pas les mêmes circuits neuronaux que pendant la journée. Les fonctions cognitives complexes (déduire, reconnaître les visages, s’orienter…) sont au repos. L’information arrive en retard, souvent incompréhensible. D’où ce sentiment d’être souvent dépassé, perdu.
« Mais à quoi servent ces rêves, sinon à nous traumatiser ? « L’une des théories en cours est, qu’en rêvant, nous simulerions des menaces ou des situations dangereuses pour mieux y faire face dans la journée et entraîner nos stratégies de défense », répond la scientifique.
Ils sont parfois doux, parfois drôles, parfois effrayants et d’autres fois complètement fous. Les rêves occupent nos nuits et nous réveillent même à l’occasion, mais à quoi servent-ils?
Claudia Picard-Deland, doctorante en neurosciences à l’Université de Montréal et spécialiste de la question, nous explique que les rêves pourraient être la clé d’une mémoire en santé.D’entrée de jeu, la chercheuse est sans équivoque : malgré de nombreuses recherches, personne ne sait encore exactement à quoi servent les rêves, mais les hypothèses abondent. L’une des théories veut que les rêves aient joué un rôle évolutif.
» Le lien entre rêves et mémoire En revanche, la théorie sur laquelle Claudia Picard-Deland travaille avance que les rêves auraient plutôt un lien avec la mémoire.
Ils ont pour but de mener à l’accomplissement d’un désir refoulé par l’individu. Ainsi, dans une démarche psychanalytique, le patient peut utiliser ses rêves afin de mieux se comprendre et d’accéder à ses désirs inconscients.Rétablir l’équilibre psychologiqueBien que Carl Gustav Jung s’accorde avec Freud pour dire que les rêves sont une ouverture vers l’inconscient, sa théorie diverge de la psychanalyse.
Pour Jung, les rêves ont pour but de rétablir un équilibre psychologique, ce qu’il appelle la fonction compensatoire (ou complémentaire). Le rêve doit être traité comme un fait ou une expression spécifique de l’inconscient.Pris en considération dans leur ensemble, les rêves peuvent avoir une signification particulière.
Cependant, l’association d’un élément avec une caractéristique très précise telle que l’exemple de l’eau mentionné précédemment ne permettrait pas d’interpréter clairement un rêve.Tirer profit de ses rêves… Bien qu’il ne faille pas chercher un double sens à chacun de ses rêves, on peut tirer profit de l’interprétation générale.
Nos rêves peuvent être le reflet de notre état d’esprit, de nos inquiétudes comme de notre bonheur.
Certaines études ont montré que rêver à de nouvelles aptitudes ou informations améliore la capacité de les utiliser, mais bien d’autres n’ont pas fait ce lien. Rêver pourrait aussi être simplement un étrange effet secondaire qui émerge à l’occasion du travail que le cerveau accomplit durant le sommeil. Quel lien y a-t-il entre les rêves et les émotions?
On sait aussi que les événements qui engendrent des émotions fortes modifient la nature des rêves ou des cauchemars. L’an dernier, des chercheurs ont interrogé des personnes en fin de vie et découvert que leurs rêves avaient changé: elles avaient une plus grande impression de réalisme et se mettaient souvent à rêver à des gens de leur entourage déjà morts plutôt qu’à ceux qui allaient leur survivre.
C’est peut-être une façon de gérer la tristesse et la colère de la mort à venir. Cela dit, on voit aussi beaucoup de rêves qui n’expriment aucune émotion particulière. À quoi servent-ils?
Par exemple, se faire pourchasser, tomber, être mal préparé pour une évaluation, arriver en retard ou essayer de faire quelque chose à répétition comptent parmi les scénarios les plus prévalents.
Mais certaines thématiques récurrentes peuvent aussi être positives, voire euphorisantes, comme les rêves où l’on découvre de nouvelles pièces à notre maison, les rêves érotiques ou ceux où l’on a la capacité de voler. Dans certains cas, des rêves récurrents qui émergent durant l’enfance peuvent persister jusqu’à l’âge adulte.
Ces rêves peuvent disparaître pendant quelques années, resurgir en présence d’une nouvelle source de stress et se dissiper de nouveau lorsque la situation est passée. Des conflits non résolus Pourquoi notre cerveau joue-t-il ces mêmes rêves en boucle ?
Des études suggèrent que les rêves, en général, nous aident à réguler nos émotions et à nous adapter aux événements stressants — le fait d’intégrer du contenu émotionnel dans les rêves permettrait au rêveur d’assimiler un événement douloureux ou difficile. Dans le cas des rêves récurrents, un contenu répétitif pourrait représenter une tentative infructueuse d’intégrer ces expériences difficiles.
Selon Freud, les rêves symboliseraient la réalisation d’un souhait ou exprimeraient des désirs (souvent d’ordre sexuel) inconscients. D’autres scientifiques émettent l’hypothèse que les rêves sont en fait un mélange anarchique de différentes actions vues ou réalisées au cours de la journée. Le cerveau fait en quelque sorte un mélange de tout et il en ressort un rêve parfois peu cohérent.
Les rêves seraient aussi le résultat d’une réorganisation des souvenirs et savoirs que nous avons accumulés dans la journée. Selon l’étude des neurosciences, les rêves auraient aussi un rôle important dans les apprentissages et leur mémorisation. Ils ont ainsi noté une baisse de 40% du taux de mémorisation chez des personnes ayant passé deux nuits sans sommeil.
Pour corroborer ces études, les scientifiques ont démontré que chez les nouveau-nés les phases de sommeil paradoxal durent beaucoup plus longtemps que chez les adultes : elles permettraient ainsi la maturation du système nerveux. Lors de nos rêves, nous reproduisons des actes quotidiens, acquis et connus par le cerveau.