Boris johnson l’homme qui rêvait d’être churchill?
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Quoi qu’on en pense, le divorce, sur le point d’être enfin réalisé entre les Britanniques et l’Union européenne, aura au moins un bon côté.
Il permettra de résoudre ce que l’on pourrait appeler le « dilemme de Churchill ».Le « Vieux Lion », comme on aime à le surnommer parfois, a en effet toute sa place dans la saga qui oppose un pays qu’il a dirigé et un processus d’intégration continental dont, on l’oublie trop, il fut un des premiers initiateurs.
En mars, devant l’université de Fulton, aux Etats-Unis, alors même que la guerre froide n’a pas commencé et que les Cet article est réservé aux abonnés. Débloquez tous les articles immédiatement et sans engagement. En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google.
BilletBoris Johnson démissionne: un parti déchiré et un pays divisé comme héritageArticle réservé aux abonnésDébranché par ceux qui le portaient au firmament il y a encore quelques jours, le Premier ministre britannique a annoncé, ce jeudi, démissionner de la tête du Parti conservateur et quitter Downing Street.
Il laisse derrière lui une nation fatiguée par la pandémie et un Brexit sans effets positifs.Il se rêvait en Churchill du XXIe siècle. Il tombe pour un scandale sexuel qui, comme l’a souligné sur Twitter un observateur, ne le concerne, étonnamment, pas directement.
«Peut-être est-ce cela le plus extraordinaire», soulignait ce témoin de la vie tumultueuse, privée comme publique, de celui qui est désormais l’ancien Premier ministre britannique.Ce qui est aussi extraordinaire, et franchement pitoyable, est la forme que prend la démission de Boris Johnson.
Boris Johnson se rêvait en Churchill : le voici en Benny Hill londonien, imitant son complice Nigel Farage, prenant la poudre d’escampette, comme deux garnements après avoir fait leur mauvais coup.
Pas d’autre feuille de route que la destruction économique et politique de la nation sortante.Ainsi de la Grande-Bretagne qui risque de se transformer dans les mois et années à venir en petite Angleterre avec la réactivation des frontières millénaires entre l’Angleterre et l’Ecosse, et séculaires entre l’Irlande du Nord protestante et l’Irlande catholique. Un pays rabougri, appauvri, au bord de la partition.
Que propose, face à cela, l’exécutif britannique ? Un nouveau contrat européen ? Un « New Deal » pour l’Irlande et l’Ecosse ? Non. Du dumping fiscal.
Johnson va rester en poste jusqu’à l’élection d’un nouveau chef à la tête de sa formation politique. Le calendrier de la campagne à la succession et du scrutin à venir doit être dévoilé la semaine prochaine.
Parmi les candidats potentiels, on trouve la cheffe britannique de la diplomatie, Liz Truss, très populaire au sein de la base des Tories, le ministre de la Défense, Ben Wallace, favori dans les sondages, mais également Rishi Sunak, chancelier de l’Échiquier (ministre des Finances).
Voix forte de la campagne du Brexit, qui a scellé le divorce compliqué entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, Boris Johnson est un politicien atypique, populiste « téflon » qui a réussi à survivre pendant des années à une succession de mensonges, d’exagérations et de déclarations outrancières, jusqu’à la dernière vague de scandales qui vient de précipiter son départ.
M. Johnson faisait face à une colère grandissante depuis des mois, après les révélations sur l’existence de fêtes organisées au 10 Downing Street en 2020 et 2021 alors que le Royaume-Uni était placé en confinement et que les sujets de Sa Majesté devaient composer, eux, avec des règles strictes.
Ou verront-ils Johnson comme le véritable représentant du peuple, conduisant les Brexiters en colère vers la réalisation de leurs désirs ? (…) Cela n’est que la première étape de la menace “par tous les moyens nécessaires” de Johnson. Attendez-vous à plus de tels “moyens” à venir », prévient l’éditorialiste du Guardian, Polly Toynbee. « C’est donc ce à quoi ressemble la reprise du contrôle.
Après avoir construit leur campagne de retrait de l’Union européenne autour de l’argument voulant que la suprématie du Parlement britannique soit rétablie, les Brexiters qui contrôlent le 10 Downing Street ont maintenant décidé que le meilleur moyen de libérer leur Parlement adoré était de le fermer, ironise The Irish Times.
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Durée:8h. 49min. Genre littéraire:Biographie/témoignage Numéro du livre:71340 Résumé: Elle fut la Jeanne d’Arc du XIXe siècle, la femme à abattre, l’égérie des écrivains. Dans La Recherche, Marcel Proust qui l’idolâtrait la baptisera la « reine soldat ». Luchino Visconti rêvait de la porter à l’écran sous les traits de Greta Garbo.
Reine déchue du royaume de Naples et des Deux-Siciles, Marie-Sophie en Bavière s’est toujours dérobée aux historiens qui n’ont pressenti son secret qu’à demi. Ce secret, Lorraine Kaltenbach le connaît, sa famille le garde depuis cent cinquante ans. Marie-Sophie était la plus romanesque des soeurs de Sissi. Aussi rebelle que l’illustre impératrice, elle fut autrement plus vivante et charnelle.
À vingt ans, elle bluffa l’Europe en abandonnant ses crinolines pour traverser en pantalon la révolution italienne du Risorgimento. À trente ans, elle devint une figure du Paris de la Belle Époque. Que cachait son attirance pour la Ville Lumière ?
Rien à voir pourtant, sauf qu’il s’agit toujours de raconter le pouvoir, que la reine Elizabeth II y apparaît brièvement, et que la « british touch » fait toujours merveille pour raconter la vie intime des puissants. Ici, l’ex-Premier ministre Boris Johnson, occupant excentrique de Downing Street de 2019 à 2022 et personnage principal de la fiction.
Voilà pourquoi on a avalé cul sec les six épisodes.Incroyable Kenneth BranaghVu de France, l’homme du Brexit passe pour un bouffon irresponsable, qui a sorti la Grande-Bretagne de l’Union européenne sur un coup de tête.
Mais l’ancien journaliste et maire de Londres devenu leader du Parti conservateur dégage aussi une dimension shakespearienne que l’acteur de « Hamlet » ou de « Henry V », parmi tant de grands rôles historiques, sait parfaitement mettre en valeur.Derrière le maquillage et les prothèses — trois heures de préparation chaque matin avant le tournage — pour interpréter l’histrion jusqu’au mimétisme, dans son débit haché, ses envolées soudaines, sa tête dans les épaules, Kenneth Branagh redonne aussi à Boris Johnson cette épaisseur culturelle qu’on ne lui connaît pas en France, sa faculté à citer les Grecs anciens dans le texte, ou sa compétition intérieure avec Churchill, ancien journaliste comme lui, et dont il rêvait d’avoir la faconde et la vision.