Ce choix qui est devenu rêve remonte au c p?
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Il n’est pas rare que je soit obligé de relire une page en arrivant au bout de celle-ci. Ou que je referme régulièrement le livre pour rêver. J’ai beaucoup de mal à être productif. J’ai besoin de rêverie au quotidien. En présence d’autrui, je me contrôle, mais au bout d’un moment, j’ai besoin de m’isoler pour pouvoir rêver.
La rêverie me permet aussi d’anticiper un événement, et de gérer mon angoisse par rapport à celui-ci. Ou de combattre l’ennui.
Et c’est parfois une manière de digérer ce qui se passe dans ma vie : je peux revenir sur une situation pour la décortiquer, l’analyser, trouver des alternatives, en prendre conscience, ou la ressentir, chose que j’ai énormément de mal à faire sur l’instant présent, où je suis plutôt dans l’observation et le détachement.
Un peu comme la poule et l’oeuf, je ne sais plus si ma rêverie est une cause ou une conséquence de ma phobie sociale. Elle fait partie de moi et de mon fonctionnement. Je suis dans un cercle vicieux.
Comme beaucoup de récits de rêves, il se clôt par une « sortie du rêve », commentaire euphorique du rêve faste. 146Raconte-moi ton cauchemar le plus horrible
147Ce récit de cauchemar me frappe par des éléments récurrents de cauchemar ou de rêve : la forêt (amazonienne), la nuit, les fantômes. Ce qui pose le problème difficile de la reprise fréquente dans les cauchemars de chacun d’entre nous de l’imaginaire collectif.
Ce qu’on retrouve encore plus peut-être autour du pôle de l’impuissance : crier sans se faire entendre, ne pas pouvoir se défendre. Tout cela est bien un fond commun de subjectivité. Sans oublier que l’imparfait, comme fréquemment dans les récits de rêve ou de cauchemar, devient le temps dominant. Et puis la fin plus inattendue (plus belle ?) : je mourrais tout doucement.
148Raconte-moi ton plus mauvais souvenir
» En 2017, à 30 ans tout juste, Christophe Cointault signe avec Glénat (l’éditeur de Dragon Ball en France, la référence ultime pour notre auteur loirétain !) « C’est mon ADN. J’avais atteint mon objectif. » Depuis 2017, Christophe a publié deux autres séries de manga : Tinta run et Wind fighters dont le troisième tome sort le 3 février !
Une vraie renaissance pour celui dont la crise sanitaire a beaucoup affecté l’activité et dont la vie personnelle a été pas mal chamboulée en 2020. « Quand on travaille dans l’univers du manga, c’est comme quand on est sportif de haut niveau, il faut travailler vite et bien et donc avoir une vie stable et se sentir bien dans sa tête.
« Je remonte en selle reboosté et plus fort que jamais. Tout est une question d’énergie.