Ce sont les rêves de l’homme qui le constitut?
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Cahiers Charles V n ° 11 (1989) c’est-à-dire, précisément, la marque des mouvements inconscients qui font pour la psychanalyse un sujet. Derrière la production de toute parole comme de tout rêve, il y a un sujet inconscient, et il peut être intéressant d’en faire une fois de plus la démonstration à l’aide du curieux matériel que nous a laissé le biographe de Descartes.
Mais, tout de suite, je voudrais écarter une illusion possible : les rêves de Descartes, s’ils livrent leur secret de fabrication à l’analyse, en rien ne vont jeter une lumière sur les détails de la vie du philosophe, je ne ferai pas de psychobiographie.
Tout au plus pourrons-nous constater que ces songes révèlent, en 1619, une préoccupation relative à l’identité, ce qui reste, même lorsqu’il s’agit de l’auteur du Cogito, d’une bien grande généralité.
Alors que cherchent-ils à nous dire à travers ces rébus où se mêlent des situations et des scènes parfois très alambiqués ? Pour Sigmund Freud, le rêve possède un sens, il est l’accomplissement d’un désir et permet ainsi au rêveur de pouvoir exprimer ses désirs. L’interprétation des rêves est un ouvrage publié fin 1899 marque une date importante dans l’histoire de la psychanalyse.
Dans sa méthode d’interprétation, Freud décrit la règle de l’association libre qui est encore aujourd’hui, l’un des axes essentiel de la pratique psychanalytique. Comment travaille le rêve ? Contenu manifeste et contenu latent La façon dont le rêveur raconte son rêve est appelé contenu manifeste. C’est le scénario tel qu’il apparaît au dans le souvenir que le rêveur en garde.
L’interprétation du rêve consiste à remonter du contenu manifeste vers le contenu latent qui donne le sens du rêve. Ce contenu latent, est un ensemble de matériau refoulé, de pensées, des désirs parfois inavouables dont le rêveur n’a pas conscience.
Ainsi le désir, le rêve de conquérir des grands conquérants comme Jenjiskan ou Alexandre le Grand leur ont permis de dominer leur époque et d’étendre leurs influence et leurs conquêtes au-delà de l’horizon. C’est ces mêmes rêves qui ont permis à l’Homme d’atteindre les étoiles. Ne dit t-on pas qu’il n’est pas de désir humain qui ne puisse déplacer des montagnes?
En ce sens nos rêves sont indispensables à nos progrès. La seule catégorie de rêves qui semble pas indispensable, ce sont les rêves qui portent sur des désirs chimériques des rêves utopiques, dont on sait par avance qu’ils n’ont aucune chance d’aboutir. Un exemple est le désir de pouvoir redonner vie aux morts et voyager entre le monde des vivants et des morts.
Ce genre de rêve peux conduire l’homme à sa perte. La chimère est une illusion vaine; elle ne produit pas. Le Rêve est donc une fonction importante de notre mode de relation au monde.
Nous connaissons la « société du risque », mais celle-ci a tôt fait de produire une idéologie du risque qui peut se donner la bonne conscience du principe de précaution tout en soustrayant les décideurs à leur responsabilité politique – comme si évaluer, calculer, soupeser des risques était l’ultima ratio, le critère ultime de la décision politique.
Il y a donc un usage scientiste du principe de précaution en politique qui risque d’en faire, plutôt que le contrepoids, le symptôme de la civilisation technologique qui a été son contexte d’émergence. » *** 22Une gravure terrifiante de Goya porte le titre « El sueño de la razón produce monstruos »5.
L’anglais cependant traduit : « The dream of reason… » De façon beaucoup plus intéressante, le sens devient : « Les rêves de la raison engendrent des monstres ». C’est la raison elle-même, et non son absence, qui a cette capacité de faire advenir par ses rêves des choses monstrueuses. 23Je crois que tout mon rapport à la raison est pris dans cette ambiguïté.
Mark Hunyadi me présente comme l’un des champions de l’école « catastrophiste » mais aussi comme un « héraut de la rationalité ». Je m’acharnerais à pousser la « raison calculatrice » jusque dans ses ultimes frontières de façon à trouver une solution rationnelle au problème qui est le nôtre aujourd’hui – sauver l’humanité contre elle-même. 24Héraut, je le suis peut-être, mais doublé d’un traître.