Danse contemporaine je me demande où partent les rêves?
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C’était le début de la danse contemporaine en France, avec des gens comme Bagouet, qui commençait à faire des choses intéressantes. Chez Marceau, il y avait des cours de classique, de la commedia dell’arte et, ce qui me plaisait particulièrement, du théâtre gestuel avec Pave Rouba. Marceau nous apprenait les choses sans code, moi j’avais envie de former mon corps, d’éprouver le plaisir de travailler son corps, de ressentir des choses avec.
J’ai ensuite suivi ma prof dans le cours de son mari, Matt Mattox, qui avait dansé dans des comédies musicales de jazz américain de la grande époque. Puis j’ai passé deux auditions les deux seules que j’aie jamais passées. La première chez Béjart, à l’école Mudra. J’avais vu des spectacles de Béjart, sur lesquels je fantasmais un peu.
Dans son école, on apprenait tout et moi, je voulais continuer à découvrir toutes sortes de choses, ne pas m’enfermer dans des carcans. Mais je n’ai pas été retenu. La deuxième audition, c’était au Centre national de danse contemporaine d’Angers, dirigé par Alwin Nicolaïs : non seulement il m’a pris, mais en plus il m’a engagé dans sa compagnie. Du coup, je me suis retrouvé dans une compagnie à faire de la recherche.
J’ai alors dégotté une bourse pour étudier à New York et là, c’était formidable : je prenais des cours de danse et je découvrais tous les courants d’art contemporain, de peinture, de performance. J’ai étudié chez Merce Cunningham, puis j’ai pris quelques cours de classique à droite et à gauche.
Un jour, il est à Paris, où il règle un galop rock pour le cultissime Starmania, la comédie musicale de Luc Plamondon et de Michel Berger qui reverdit ces jours et qui fera halte en mars à l’Arena à Genève – l’ultra-doué Thomas Jolly signe la mise en scène, Sidi Larbi Cherkaoui la chorégraphie.Un autre, il est à Genève, où il répète Ukiyo-e, sa première création, en tant que directeur de la compagnie, avec le Ballet du Grand Théâtre – à découvrir dès le 19 novembre, en regard de Skid, pièce de son ami Damien Jalet, artiste associé de la compagnie.
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Quant à l’ancrage de la fable dans une émission de télé-réalité, elle leur permet de faire la satire de la société contemporaine (notamment de son goût immodéré pour la performance et la mise en scène de soi), tout en se livrant avec jubilation aux spéculations les plus bouffonnes sur le futur :
À Québec, il y a beaucoup d’opportunités, c’est très actif et ça bouge! Sans compter que, la danse étant un langage universel, je ne serai jamais limitée à un territoire particulier. J’aimerais beaucoup voyager pour danser, découvrir d’autres cultures et voir comment les gens dansent à travers le monde. Pour plus tard, j’ai l’objectif de retourner au Nouveau-Brunswick et d’enseigner la danse. J’aimerais lancer une formation supérieure en danse ou encore un programme de danse-études.
Ce serait ma façon à moi de faire changer les mentalités et d’ouvrir des portes à ceux et celles qui, comme moi, rêvent de vivre de la danse. Je vous souhaite la meilleure des chances dans vos projets de vie. Je crois que tout est possible lorsqu’on le souhaite vraiment et que l’on est prêt à s’investir réellement. Le croyez-vous aussi? Écrit par Myriam Quenneville d’après le témoignage de Mélissa Martin