Des rêves qui s’émoussaient?
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Autrement dit, il se produit une double erreur, erreur des sens, erreur mentale. Or câest ce qui se passe également dans le rÃave, oÃ1, comme le remarque Aristote (40), nous pensons autre chose encore au delà des images qui nous apparaissent.
Ainsi je me rappelle avoir cru, un jour, sur le Pont-Neuf, apercevoir un cuirassier à cheval dont je mâimaginais distinguer tout le costume, le casque, le plumet, la cuirasse et lâhabit. En mâapprochant de ce prétendu cavalier, je reconnus un commissionnaire qui portait sur ses crochets une énorme glace. Les reflets de celle-ci et lâélévation à laquelle elle se dressait au-dessus du portefaix avaient produit toute lâillusion. Bien des hallucinations de lâivresse nâont pas dâautre caractà ̈re.
Marc cite lâhistoire dâun ivrogne qui heurta un travail de maréchal, et, le prenant pour un homme, sâécria avec un accent de colà ̈re: «Va, demain tu me le payeras; je saurai bien te reconnaître à ton habit écarlate et à tes boutons dâacier. (41)» II nâest guà ̈re de personnes affligées de la mÃame infirmité de la vue qui ne puissent citer des cas analogues.
Et le retour à la réalité se fait avec la peur toujours chevillée à la mémoire. Pourquoi des personnes n’ayant apparemment vécu aucun traumatisme font-elles plus de cauchemars que d’autres ? Pourquoi le mauvais rêve échoue-t-il parfois à remplir son rôle d’atténuation de nos peurs ? La science des cauchemars n’en est qu’à ses débuts.
Surtout qu’à côté de ce nouveau modèle de référence, des travaux, fondés sur des analyses statistiques et épidémiologiques, entrouvrent encore un peu plus la porte derrière laquelle gémit ce qu’il y a de peur en nous et qui ne trouve que la nuit pour tenter de se faire entendre. Les mauvais rêves sont des scénarios qu’élabore le cerveau pour nous aider à mieux gérer nos peurs dans la vraie vie.
D’après Science & Vie Questions-Réponses n°30 >> À lire aussi : On peut contrôler ses rêves
J’ai soutenu des discussions et combiné des réponses pour parer à de redoutables objections ; je me suis conformé dans ma conduite imaginaire au caractère de ceux lont j’évoquais le souvenir et que je faisais intervenir dans mon rêve; il y a plus, j’ai eu des idées, des inspirations que je n’avais jamais eues, éveillé; j’ai même trouvé certaines choses que j’avais vainement cherchées dans le recueillement du cabinet.
Je n’étais point en vérité dans 181 rêve, cela ressemblait trop à la réalité. Mais voici le rêve qui commence : sa figure se transforme et je reconnais en lui un de mes amis : Vous me prenez, dit-il, pour votre débiteur, je le connais et je lui parlerai.
Le fait est que la liaison existant entre mes deux personnages était possible, probable même; mai-s je n’y avais pas songé ; c’est en rêve seulement que la chose me vint à l’esprit. Il n’y a pas de semaine que je ne fasse d’observations du même genre. Une fois, par exemple, j’avais été chargé d’un rapport dans une des sociétés scientifiques auxquelles j’appartiens.
Je pris connaissance des pièces et je remis au lendemain le soin de coordonner, de rédiger les idées que ce premier aperçu avait fait naître en moi.
Trop de peines et trop de mots qui n’ parlent plusTrop de peine et trop de temps perduTrop de murs et trop de gêneTrop de portes qu’on refermeTrop de fatigue et de coups tordusTrop de beauté qui s’abîmeTrop de pensées qui la ridentJamais assez de bontéJamais fini de compterLe temps qu’il nous reste à faireEt ce qu’en pensent nos frèresEt la culpabilitéÀ leur santéTrop de lèvres qui se pincentÀ quoi sert de rester minceQuand le vide est tout autourDu puits d’amour ?Trop de rêves qui s’émoussentÀ quoi sert d’être plus douce ?La patience est un étatQui sert à quoi ?Trop de peines et trop de mots qu’il faut bouclerTrop de peine et trop de temps bâcléTrop de murs et trop de gêneTrop de portes qu’on refermeTrop de fatigue et de tours de clésTrop de poitrines qui fondentSous la morgue qui les sondeJamais assez de fiertéJamais fini de douterPour trois mots qui vous redressentQui vous recambrent les fessesTout est à recommencerRecommencerRecommencer à comprendreQu’il va falloir se déprendreLaisser retomber nos brasAutour de soiEt puis faire semblant d’admettreQu’on n’a plus ni dieu ni maîtreQuand le vide est tout autourDu puits d’amourTrop de peines et trop de mots qui n’ parlent plusTrop de peine et trop de temps perduTrop de murs et trop de gêneTrop de portes qu’on refermeTrop de fatigue et de coups tordus
Et vous, de combien de rêves ou cauchemars êtes-vous capable de vous souvenir ? Le manque de sommeil augmente lui aussi l’apparition de cauchemars. C’est autour de 3 ans que les enfants font le plus de cauchemars. Plus on vieillit, moins on en fait. Pour le chercheur Antonio Zadra, également psychologue à l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal: “les personnes qui font beaucoup de cauchemars ont, en général, un tempérament plus anxieux, plus déprimé.
Elles réagissent plus fortement aux stress quotidiens auxquels elles doivent faire face.” Panorama des cauchemars Antonio Zadra, a pu établir un panorama des thèmes qui hantent nos cauchemars, à travers une étude sur plusieurs centaines de personnes.
1/5 soit 20% – C’est le nombre de cauchemars qui se terminent bien. “À la fin le rêveur est sauvé ou parvient à prendre le contrôle de la situation” Chiffre qui permet de mettre en lumière le fait qu’il n’y a pas que l’échec de la régulation émotionnelle que tente de créer le cauchemar qui réveille le dormeur, mais aussi l’intensité émotionnelle.
En fonction des récits et des réveils, on a pu se rendre compte que le seuil de tolérance émotionnelle est différent pour chacun.