Elric – la cité qui rêve?
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Préfacé par Jean-Pierre Dionnet, cofondateur de Metal Hurlant et des Humanoïdes Associés (excusez du peu !), ce quatrième tome d’Elric apporte referme un premier cycle somptueux… Scénarisé par Julien Blondel et Jean-Luc Cano, La Cité qui Rêve a pour point d’orgue le mythique sac d’Imrryr, pierre angulaire de la saga d’Elric, empereur frêle et chétif ayant renoncé à son trône et qui deviendra le fossoyeur de son peuple et causera la mort de Cymoril, son seul amour…
Amante jalouse et cruelle, la maléfique Stormbringer se révèle peu à peu, faisant frissonner le lecteur de plaisir et d’horreur… Sublime et tragique, ce final est à la hauteur de nos espérances, même si le dessin semble avoir perdu un peu de sa force et de sa puissance évocatrice avec ce passage de relais… On ne peut qu’espérer qu’un nouveau cycle s’ouvrira bientôt tant cette ambitieuse adaptation de ce monument de l’heroic-fantasy s’avère à hauteur de nos espérance…
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Alors, l’idée d’adapter Elric lui vient naturellement et c’est pour lui un régal que de faire vivre le Melnibonéen, car il est en quelque sorte l’anti-modèle du Cimmérien. Là où Conan est aussi puissant que viril, Elric est frêle, ne pouvant vivre qu’en absorbant des drogues et se montrant totalement dépendant de la maléfique vitalité de son épée chaotique, Stormbringer.
Très vite, il choisit de proposer les dessins et la couleur à P. Craig Russel, dont l’élégance des traits et sa capacité à délivrer des décors oniriques collent parfaitement aux romans de l’anglais. Force est de constater que ceux qui ont aimé l’œuvre originale retrouveront ici tous les éléments littéraires qui font de la saga d’Elric un récit passionnant. Oui, il y a tout : la dramaturgie, la complexité du personnage, tantôt brave, tantôt félon.
La guerre également et le souffle épique de batailles indescriptibles. Quelques mois après la trilogie Corum, on se délecte du fait que Delcourt se soit penché sur cet Elric des années 80.