Est ce la papillon qui rêve qu’il est lao tseu?
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Source Comment retrouver l’harmonie avec le monde, le contact spontané avec ce qui nous entoure? Telle est l’ambition de Zhuangzi (ou Tchouang Tseu), la deuxième grande figure du taoïsme après Laozi (ou Lao Tseu). Contrairement à ce dernier, dont l’existence relève de la légende, Zhuanzi a bel et bien vécu au IVe siècle av. J.-C.
: originaire du pays de Chu, en Chine, il occupe d’abord un emploi subalterne de fonctionnaire, avant de se retirer du monde, acquérant la réputation d’un personnage excentrique… L’œuvre en prose qu’on lui attribue, le Zhuangzi, est composée de saynètes spirituelles qui illustrent le thème majeur du taoïsme: la fusion avec le Tao (la «Voie»), qui est la matrice et le principe ultime d’un univers en perpétuel mouvement.
Il s’agit de se fondre dans la nature («les êtres baignent dans le Tao comme les poissons dans la mer»), d’épouser l’ordre des choses au lieu de chercher à le transformer.
Il ne sut plus si c’était Tcheou rêvant qu’il était un papillon, ou un papillon rêvant qu’il était Tcheou […] [4]. Peinture chinoise, auteur inconnu On trouve dans le texte Tcheou (Zhou), qui est le nom de famille de Zhuangzi.
[6] Or, Sollers n’a pas cessé de se laisser inspirer par le papillon de Zhuangzi, comme le prouvent les passages disséminés dans toute son oeuvre pratiquement depuis le début, que je présente maintenant chronologiquement. Cela nous permet d’obtenir un florilège traversant les années.
Commençons par H (1973) :
Dans Femmes (1983), le narrateur lit dans le train une interview de Borges :