Pourquoi une femme pleure pour un homme?
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Malgré une évolution, on enseigne toujours aux hommes et aux garçons à ravaler leurs larmes et leurs émotions. D’après son enquête, il semble donc que les femmes pleurent manifestement plus que les hommes. Mais pourquoi associons-nous ce comportement au chantage ? Une partie de l’explication se cache peut-être dans le fait que les femmes ressentent plutôt du chagrin pendant les situations de crise (contrairement aux hommes qui ressentent plutôt de la colère).
Si une femme confronte par exemple son mari au sujet de la répartition des tâches inégales dans leur foyer, la situation pourrait se résoudre par une promesse de l’homme de faire plus de choses. Si la conversation se passe normalement, rien ne sera perçu comme du chantage. Imaginons maintenant qu’elle explique qu’elle n’a plus de temps pour elle, puis qu’elle se met à pleurer et qu’elle sèche ses larmes après qu’une solution ait été trouvée. Les raisons et l’impact de ses larmes pourraient porter à confusion. Peut-on expliquer ce phénomène par le fait que les hommes pleurent moins souvent ?
Sont-ils décontenancés par les femmes en pleurs ? Céder au chantage et faire des promesses est-il un moyen pour calmer les larmes ? Est-ce de là que vient cette idée de chantage ? Question de relation Pour répondre à cette question, il faut d’abord analyser comment nous agissons face à quelqu’un en pleurs. Selon Vingerhoets, notre réaction dépend fortement de notre relation avec la personne en question.
Peut-être que ces pleurs de tristesse ou de joie après l’amour, les hommes se les autoriseront-ils dans quelques années quand les nouvelles générations ne seront plus élevées dans le dictat qui consiste à dire qu’un homme ne doit pas se laisser aller, ne doit pas pleurer, y compris dans un moment où leur « virilité » serait en jeu. – Enfin, si nous sommes récurrents du fait, que pouvons-nous faire ? Si pleurer après l’amour nous dérange, il y a-t-il certains réflexes à avoir pour remédier à la situation ?
S’il s’agit de pleurs de frustration, il faut évidemment en parler à son partenaire. Il faut essayer de lui expliquer ce qu’on ressent sans pour autant le culpabiliser, ni suggérer que c’est de sa faute, qu’il ne sait pas s’y prendre pour nous satisfaire ou qu’il est un mauvais amant. Si c’est trop difficile, le mieux c’est alors d’aller en parler à un thérapeute conjugal seul, ou en couple pour essayer de comprendre ce qui se passe. Pour ce qui concerne des pleurs devenus « réflexes », si cela gêne vraiment, un thérapeute comportementaliste peut aider.
En revanche, cela réduit sa libido, révèle une étude. Voir une personne pleurer peut susciter de la tristesse, de la compassion ou à l’inverse de l’agacement. Mais nos larmes n’ont-elles qu’un impact visuel sur notre interlocuteur ? On sait en effet que chez les souris, ce liquide véhicule des signaux sous la forme de particules chimiques, perceptibles par d’autres individus de la même espèce. C’est en partant de ce constat qu’une équipe de chercheurs du Weizmann Institute of Science, en Israël ont voulu vérifier si l’homme recevait aussi, à son insu, un message contenu dans les larmes de ses congénères.
Pour ce faire, les auteurs de l’étude publiée dans Science ont d’abord vérifié auprès de volontaires de sexe masculin que ceux-ci ne percevaient pas de différence d’odeur entre des larmes de femmes et une solution saline de même concentration, mise au contact de la peau des «pleureuses». Cette insensibilité à l’odeur des larmes établie, 24 autres hommes, âgés de 24 à 30 ans, ont été priés de respirer soit un mélange de larmes de trois femmes, soit une solution salée.
Mesdames, vous pensez émouvoir vos partenaires en versant quelques larmes? Détrompez-vous, une étude vient de montrer qu’une femme en train de pleurer ne suscite pas de tristesse chez un homme et aurait plutôt tendance, au contraire, à inhiber sa libido.Cette étude, réalisée par des chercheurs israéliens et publiée jeudi dans la revue Science, cherchait à percer un des mystères de l’être humain: pourquoi, contrairement aux autres espèces, l’homme pleure t-il des larmes émotionnelles – provoquées par exemple par un événement triste?Baisse de testostéronePour tenter de répondre à cette question, les chercheurs ont imaginé une expérience singulière.
Ils se sont d’abord assurés que des hommes ne sentaient pas de différence entre des larmes de femmes, «récoltées» alors que ces dernières regardaient un film triste, et une solution saline neutre préalablement mise en contact avec la peau de femmes. Ensuite, 24 hommes ont été invités à regarder des portraits de femmes, avec un coton imbibé de larmes féminines puis de solution saline fixé sous les narines.
Les femmes pleurent plus longtemps Non seulement les femmes pleurent plus, mais aussi plus longtemps. Une autre étude allemande, rapportée par « Le Telegraph« , indique qu’une session de pleur dure environ six minutes chez les femmes contre deux à quatre minutes chez les hommes. La biologie peut expliquer en partie cette différence. Les femmes seraient conçues pour pleurer plus que les hommes en raison de la forme de leurs glandes lacrymales, peut-on lire dans le « Wall Street Journal« . De plus, le conduit lacrymal masculin est bien plus large que celui des femmes.
Par conséquent, pour la même production de liquide lacrymal, les larmes des femmes couleront sur leurs joues quand celles des hommes seront encore dans leurs conduits. Mais cette différence pourrait également être culturelle. En ce qui concerne les larmes, la différence entre les genres varierait en fonction des caractéristiques propres à chaque pays.
Les femmes pleurent davantage, plus longtemps et avec moins de retenue que la gent masculine, selon une étude allemande parue mercredi, qui relève que la fonction des pleurs reste un mystère. Les femmes pleurent de 30 à 64 fois par an contre 6 à 17 fois pour les hommes, une différence qui n’apparait qu’à l’adolescence, selon une étude de la société allemande d’ophtalmologie (DOG). Jusqu’à 13 ans, filles et garçons pleurent à peu près autant. Après cet âge, les hommes pleurent moins en termes de fréquence et d’intensité que les femmes.